Blog SNPTES de l'académie de Lille

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Informations générales

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dimanche 3 octobre 2021

Élections au Conseil d'administration du CNRS

Le SNPTES tient à vous remercier pour la confiance que vous lui avez encore témoignée lors de cette élection. En effet, grâce à vous, le SNPTES se place en 4e position des organisations syndicales.

Le SNPTES progresse au niveau de l'élection du Conseil d'administration d'une place, en nombre de voix et en pourcentage des suffrages exprimés.

La confiance que vous nous témoignez conforte le SNPTES dans son syndicalisme réformiste, proche des agents qu'il défend qui lui permet d'étudier les propositions soumises sur la base de faits observables et analysés et non d'adopter des postures dogmatiques.

LISTES

Nombre et % de voix obtenues

Évolution par rapport à 2017

Nombre de sièges

SNCS - FSU

2056

26,14%

+686

+9,27%

2

SGEN – CFDT RechercheEPST

1905

24,22%

-424

-4,47%

2

SNTRS – CGT

1438

18,29%

-220

-2,13%

1

SNPTES

1064

13,53%

+176

+2,59%

1

SUD Recherche EPST

743

9,45%

-157

-1,64%

0

SNIRS CFE - CGC

419

5,33%

-156

-1,75%

0

FNEC FP - FO

239

3,04%

-160

-1,87%

0

Le SNPTES vous remercie d'avoir voté pour lui
à l'élection du Conseil d'administration du CNRS !

mardi 28 septembre 2021

Personnels exerçant dans les CROUS : travail à flux tendu au service de la communauté !

Les missions du réseau des CROUS (restauration – hébergement – aides financières et sociales) se sont particulièrement illustrées et révélées indispensables lors des derniers mois, durant la crise sanitaire grâce aux personnels qui ont su faire face à cette situation inédite particulièrement compliquée pour les étudiants.

Cette nouvelle rentrée universitaire 2021 encore placée sous le signe de la COVID, démontre qu’il faut préserver ces missions cruciales dans l’intérêt des étudiants, et aussi soutenir les personnels du réseau des CROUS qui y contribuent.

En effet, des étudiants toujours plus nombreux chaque année, des boursiers aussi en forte hausse, signifient plus de repas à concevoir et à servir et plus d’aides sociales à gérer et d’aides financières à attribuer, et par conséquent plus de moyens financiers et humains pour y faire face.

Le besoin accru en personnel doit donc être aujourd’hui sérieusement pris en compte, car nous l’avons appris récemment, certains restaurants universitaires notamment à Strasbourg ont dû fermer par manque de personnels. Il est donc urgent d’agir avant que d’autres régions ne soient touchées.

Pour le SNPTES, il est donc essentiel, pour rendre le meilleur service possible et ainsi contribuer à la réussite des étudiants, que :

  • les personnels soient qualifiés et en nombre suffisant pour accomplir leurs missions dans de bonnes conditions ;
  • les personnels se sentent reconnus, et donc perçoivent une rémunération satisfaisante au regard de leur professionnalisme et de leur charge de travail difficile ;
  • les personnels puissent travailler dans un environnement qui respecte leur sécurité et leur santé physique et mentale ;
  • les personnels puissent bénéficier d’un minimum de stabilité dans leur parcours professionnel et non être soumis à des contrats précaires.

Comme pour l’ensemble des personnels qui contribue à l’éducation et à l’enseignement des collégiens, des lycéens et des étudiants, le SNPTES exige pour les personnels du réseau des CROUS :

  • d’avoir des moyens suffisants pour accueillir, accompagner, et contribuer au bien-être et à la réussite des étudiants ;
  • de respecter l’ensemble des personnels qui y contribue (administratifs, techniques, sociaux et de santé, et bien sûr les nombreux personnels et agents ouvriers) quel que soit leur statut, leur grade ou leur mission.

Le SNPTES continuera à porter ces revendications dans les instances locales, nationales et ministérielles pour défendre les personnels et donc les services rendus aux « usagers » pour le bien de toute la communauté.

mercredi 22 septembre 2021

Ministre de la Fonction publique : « Conférence salariale sur les perspectives salariales dans la fonction publique »

Après une première rencontre le 6 juillet avec les organisations syndicales, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, nous a de nouveau reçus ce mardi 21 septembre 2021, dans le cadre d’une « conférence sur les perspectives salariales dans la fonction publique ».

La Ministre a apporté plusieurs précisions, il n’y aura donc pas de hausse généralisée de la valeur du point d’indice (indice servant à calculer le salaire brut des fonctionnaires et servant aussi de référence à la rémunération principale des contractuels). La ministre a insisté une nouvelle fois sur la carrière des bas salaires, et particulièrement des premiers grades de catégorie C (C1 et C2). Elle affirme vouloir “s’assurer que ces hommes et ces femmes bénéficient de promotions”. Ainsi, les grilles C1 et C2, avec diminution de la durée de certains échelons, vont être modifiées dès le 1er janvier 2022.  Il sera ainsi procédé au relèvement de l’indice minimum de traitement (1er échelon du 1er grade de la catégorie C) qui n’a pas été revu depuis 2013 afin de corriger à priori et non à postériori avec le SMIC (augmentation prévue de + 2,2%). Cet indice minimum sera donc porté à l’indice 340.

Pour rappel, la Ministre avait annoncé en juillet “une enveloppe plus petite et plus ciblée (qu’une hausse généralisée du point d’indice) pour proposer 40 à 100 euros net de plus par mois selon l’ancienneté pour la catégorie C, la plus basse”. Cette augmentation concerne ainsi 1,2 million d’agents dans les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière), mais également les personnels contractuels pour « s’assurer qu’ils soient tous au-dessus du Smic » ce qui représente un budget de 2 milliards d’euros.

Mais attention, y sont intégrés les 15€ de la protection sociale complémentaire (PSC) qui, pour le SNPTES, était déjà annoncée en début d’année par la Ministre comme une mesure sociale de rattrapage avec le privé.

Pour le SNPTES, il n’est pas acceptable, pour le 1er grade de la catégorie C, que le gain entre le premier échelon (indice 340) et le dernier échelon (indice 382) ne soit que de 42 points en 25 ans dans les nouvelles grilles.

Le SNPTES souligne l’effet insidieux qui impacte la grille du 1er grade de catégorie B. En effet, cette grille (dont l’indice minimal de traitement est de 343) se tasse avec celle de la catégorie C, ces 2 grilles étant elles-mêmes rattrapées inexorablement par le SMIC faute de revalorisation indiciaire. Plus largement, ce sont l’ensemble des grilles, éléments essentiels de la rémunération des fonctionnaires, qui se compactent. Enfin, et par effet ricochet, les régimes indemnitaires ne doivent pas devenir, pour le SNPTES, une variable d’ajustement du traitement indiciaire.

Pour mémoire, l'augmentation automatique du SMIC n'a pas pour but de redonner du pouvoir d'achat aux salariées, mais uniquement d'inviter que ce dernier baisse en raison d'une hausse de l'inflation. En clair, c'est un peu comme coller un pansement sur une jambe de bois. Pour le SNPTES, l'ensemble des personnels quel que soit leur salaire subissent cette nouvelle hausse de l'inflation. Pour le SNPTES, cette dernière devrait être compensée par une revalorisation de la valeur du point d'indice et l'ajout de points d'indice.

Le SNPTES exige également que la négociation porte sur une réelle politique d’évolution des carrières de l'ensemble des agents publics. Le SNPTES est favorable à la poursuite du dispositif de transfert primes/points qui avait été initié dans le cadre de la réforme relative aux parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR). Le SNPTES revendique une amélioration de la rémunération permettant la reconnaissance des métiers, des compétences, des responsabilités et des niveaux de qualification professionnelle, des personnels qu’il représente.

jeudi 16 septembre 2021

Comité technique ministériel, le SNPTES dénonce un hold-up réglementaire !

Le SNPTES profite de ce comité technique ministériel du 16 septembre pour faire le point sur ces 3 premières semaines de rentrée. Cette année encore, les établissements ont dû faire face à une augmentation de plus de 30 000 étudiantes et étudiants et ce, sans moyens supplémentaires adaptés, avec des personnels usés par les conditions de travail dégradées pendant la crise sanitaire. Le SNPTES appelle une nouvelle fois à un investissement massif dans l’enseignement supérieur, notamment au travers d’une loi de programmation permettant, entre autres, le recrutement des personnels titulaires proportionnellement aux besoins.

Malgré tout, et on ne peut le nier, la plupart des étudiants et des personnels ont été heureux de renouer avec la vie universitaire sur site, permettant le retour du lien social qui nous a tant manqué ces derniers mois. Mais cette louable euphorie ne doit pas nous faire oublier d’être particulièrement vigilant. La lutte contre cette pandémie passe par le respect des gestes barrière et par la mise en place de barnum de vaccination au sein des établissements. On ne peut également faire l’économie de moyens conséquents permettant entre autres la fourniture de masques gratuits pour les étudiants et les personnels, de capteurs CO2 et de purificateurs d’air. Quant à l’utilisation du pass sanitaire, elle doit se cantonner dans l’immédiat aux événements culturels et festifs.

Le comité technique ministériel est de nouveau consulté sur un projet de décret dont l’objet est de créer au sein du comité social et d’administration ministériel (nouvelle instance qui remplacera le comité technique ministériel lors des élections professionnelles de décembre 2022) une formation spécialisée, l’actuel CTU devrait laisser place à une formation spécialisée des personnels enseignants de statut universitaire. Cette nouvelle formation spécialisée, comme l’actuel CTU, a pour unique objet l’élaboration ou la modification des règles statutaires relatives aux enseignants-chercheurs. Autant dire que son rôle est primordial.

Malheureusement, le projet qui nous est présenté pourrait priver les représentants des enseignants-chercheurs d’être consultés puisqu’un certain nombre de textes ne seront l’objet que du seul avis du conseil supérieur de la fonction publique d’État (CSFPE). Sans méconnaître la valeur de nos collègues membres de cette dernière instance, le SNPTES se montre tout de même inquiet que les représentants des enseignants-chercheurs, membres de cette future formation spécialisée soient privés de la possibilité de donner leur avis sur ces corps atypiques (à la fois enseignants et chercheurs).

Ce hold-up réglementaire qui priverait la communauté des enseignants-chercheurs de pouvoir, grâce à ses représentants, donner leur avis sur des règles statutaires régissant leurs missions et leur carrière ne peut être que condamné !

N’ayant pas été entendu sur ce point par le ministère, le SNPTES votera contre ce texte.

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