Blog SNPTES de l'académie de Lille

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Informations générales

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lundi 12 juillet 2021

« Conférence salariale sur les perspectives salariales dans la fonction publique »

Le mardi 6 juillet 2021, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, a reçu les organisations syndicales pour une « conférence sur les perspectives salariales dans la fonction publique ».
Concrètement, voici les décisions annoncées par la Ministre :

  • Pas de hausse généralisée du point d’indice (indice servant à calculer le salaire brut des fonctionnaires et servant de référence aussi aux contractuels)
  • La ministre a annoncé proposer “une enveloppe plus petite et plus ciblée (qu’une hausse généralisée du point d’indice) pour proposer 40 à 100 euros net de plus par mois selon l’ancienneté pour la catégorie C, la plus basse”. Cette augmentation concerne ainsi 1,2 million d’agents dans les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière), mais également les contractuels pour s’assurer qu’ils soient tous au-dessus du Smic pour un budget de 2 milliards d’euros.
  • Mais attention, sont intégrés les 15€ de la protection sociale complémentaire (PSC) à compter de 2021 qui, pour le SNPTES, était déjà annoncée par la Ministre elle-même comme une mesure sociale de rattrapage avec le privé (depuis 2016, 50% de la cotisation est obligatoirement pris en charge par l’employeur), et non pas comme une mesure salariale, même s’il s’agit d’un gain de pouvoir d’achat évident.
  • Des avancées plus ciblées et limitées à certaines professions.
  • La ministre a insisté sur la carrière des bas salaires, donc des premiers grades de catégorie C, elle affirme vouloir “s’assurer que ces hommes et ces femmes bénéficient de promotions”, car “pour beaucoup, ça n’arrive jamais”. Certainement une refonte partielle des grilles C1 et C2 avec diminution de la durée de certains échelons.
  • Révision du ratio d'avancement pour « certains emplois », ce qui répond à nos attentes mais devrait être généralisé à tous les emplois de la Fonction publique.
  • Recherche d’une « certaine » convergence des régimes indemnitaires, mais les métiers ou statuts concernés ne sont pas arrêtés, cela fera l’objet d’une information dans les semaines à venir
  • Prime de 500€ annuelle pour les Maitres d'apprentissage.
  • Une seconde conférence « salariale » est prévue en septembre 2021.

Pour le SNPTES, les économies réalisées depuis 10 ans avec le gel du point d’indice, auraient dû au minimum permettre des mesures conséquentes de rehaussement des grilles, là nous avons encore et toujours le réajustement des bas de grille de catégorie C qui doivent être réajustées systématiquement pour ne pas être en dessous du SMIC.

Les 2 milliards annoncés correspondent donc à ce simple réajustement qui aurait quand même coûté en indemnité compensatrice (indemnité versée quand le salaire est plus bas que le SMIC et obligatoire) réévaluée à chaque augmentation du SMIC.

Sans compter l’effet délétère, la grille du 1er grade de catégorie B devient quasi identique à celle du dernier grade de la catégorie C, et ces grilles sont aussi rattrapées inexorablement par le SMIC faute de revalorisation salariale.

Le SNPTES demande, en absence d’évolution du point d’indice de la Fonction publique, la négociation d’une réelle politique d’évolution des carrières des agents publics pour à la fois reconnaitre la valeur des personnels mais aussi rendre plus attractive une Fonction publique qui, à défaut, ne pourra que péricliter.

lundi 5 juillet 2021

Parents et futurs parents, le SNPTES vous informe : à compter du 1er juillet 2021, les pères bénéficient enfin d’un allongement de leur congé paternité et d’accueil de leur enfant

Désormais, le père ou la personne vivant en couple avec la mère (qu’il soit fonctionnaire stagiaire ou titulaire, ou bien contractuel) dispose d’un congé de paternité et d’accueil de l’enfant de 28 jours calendaires.

A l’arrivée de l’enfant, le père ou le conjoint sera mis automatiquement en congé pour 7 jours, les 21 jours restants pouvant être fractionnés en deux périodes d’au moins cinq jours, à prendre dans les 6 mois suivants. Le congé est porté à 32 jours en cas de naissance multiple.

Le SNPTES salue cette évolution du congé de paternité, mis en place en 2002. Cependant, pour le SNPTES il ne s’agit que du premier pas vers un allongement et une harmonisation des congés de naissance et parentaux. Notre société doit repenser ces congés afin d’améliorer la santé et le développement des enfants, et permettre aux parents de mieux équilibrer leur vie professionnelle et personnelle. Ils doivent également pouvoir s’investir davantage dans les relations parents-enfants, conformément aux analyses du rapport des «  1000 premiers jours  » qui rappelle que « la présence des parents pendant les premiers mois de la vie ont une incidence positive, durable et déterminante sur la santé et le développement des enfants ».

Les pères comme les mères doivent pouvoir bénéficier de davantage de temps pour s’occuper de leurs enfants et trouver leur place dans leur nouvelle famille. Cet équilibre permettra aux parents comme aux enfants de pouvoir poser les bases indispensables à leur épanouissement et leur investissement dans notre société.

vendredi 25 juin 2021

Commission Administrative Académique 22 juin 2021

Bonjour,

La Commission Administrative Académique s'est tenue à Lille ce 22 juin 2021.

Etaient présents, la Secrétaire Académique, les Secrétaires-adjoint.e.s ainsi que les délégués, délégués adjoints d'établissement.

Les points abordés ont été :

 - Congrès national du SNPTES du 12 au 14 oct 2021,

 - Retour du Conseil national,

 - Questions diverses.

Syndicalement.
 
Dany

mardi 22 juin 2021

Repyramidage des enseignants-chercheurs : les revendications du SNPTES se matérialisent !

Déclaration SNPTES au comité technique ministériel du 21 juin 2021

Le comité technique ministériel de l’enseignement supérieur et de la recherche doit se prononcer aujourd’hui 21 juin 2021 sur le projet de décret qui devrait conduire à la promotion de 2 000 maîtres de conférences dans le corps des professeurs des universités. Cette mesure inédite de rattrapage de la dette de promotions que la France a contractée au fil des années auprès des femmes et hommes maîtres de conférences ne peut être que saluée par le SNPTES. Le SNPTES ira même jusqu’à s’attribuer une grande partie de la paternité de cette mesure. En effet, dès les premières discussions autour de la loi de programmation de la recherche (LPR), et face à la mise en place de ce qui allait devenir les chaires de professeur junior contre lesquelles nous sommes opposés, le SNPTES a revendiqué que soient considérés avec le plus grand des égards les collègues qui, alors que leurs conditions d’exercice se dégradaient continuellement, avaient tenu la boutique depuis deux décennies. Comme le SNPTES l’écrivait dans une lettre ouverte à la Ministre en février 2020, le SNPTES revendiquait que les maîtres de conférences en poste puissent bénéficier de promotion dans le corps des professeurs des universités. On s’indignait même alors que ces collègues auraient sinon le sentiment d’être relégués en deuxième division. Le travail négociation du SNPTES a donc porté ses fruits et a contribué à la mise en œuvre de cette mesure de repyramidage du corps des enseignants-chercheurs.

Le projet de décret matérialise ainsi cette mesure dont les grands principes ont été validés par le protocole d’accord négocié et signé par le SNPTES. Là aussi, le SNPTES se montre satisfait que ses revendications aient été prises en compte. En particulier celle sur le processus d’évaluation des candidatures qui fait intervenir en bonne intelligence le conseil académique restreint et les sections disciplinaires du conseil national des universités. Ce processus d’évaluation, puisque homogène à celui pour l’attribution de la part individuelle du nouveau régime indemnitaire des enseignants-chercheurs, devient cohérent et lisible pour les personnels.

Le SNPTES sera également très attentif à la ventilation des promotions pour que l’équilibre entre les disciplines reste l’objectif. Pour le SNPTES, les disciplines qui jusqu’alors ont réussi à avoir un ratio professeurs des universités/maîtres de conférences plus favorable que la cible que le repyramidage permettra d’atteindre, ne doivent pas bénéficier de promotions au titre de ce dernier. Le SNPTES anticipe aussi les difficultés de concilier la convergence de ce ratio par établissements et par disciplines. Ceci ne pourra se faire qu’au travers d’un pilotage fin et d’une rétroaction d’attribution des possibilités de promotions d’une année sur l’autre. Le SNPTES sera donc extrêmement vigilant aux arrêtés qui seront pris tous les ans pour fixer ces possibilités. Le SNPTES veillera également à ce que l’ensemble des 2000 promotions portées par le protocole soient effectivement utilisées et demande également que le processus

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