Blog SNPTES de l'académie de Lille

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lundi 24 mai 2021

Technicien de plateforme - procédés de fabrication et montages mécaniques H/F - Cat B

Grande école d’ingénieur, l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers est un établissement public scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) sous tutelle unique du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il est composé de huit campus et de trois instituts répartis sur le territoire. Ses missions sont celles d’un établissement public d’enseignement supérieur : formation initiale et continue, recherche et valorisation.

Campus de Lille

Unité d’affectation : Laboratoire de Mécanique des Fluides de Lille

Descriptif du poste

Activités principales

Ø  Effectuer les modifications ou des adaptations des dispositifs existants à partir de consignes ou de spécifications techniques,

Ø  Monter et mettre au point des ensembles mécaniques,

Ø  Effectuer le montage sur site et participer aux tests,

Ø  Utiliser les techniques d’assemblage par soudage, brasage, collage,

Ø  Assurer la maintenance et les interventions de premier niveau, la détection et le diagnostic de pannes simples sur les différents dispositifs,

Ø  Conseiller les demandeurs sur les possibilités de réalisations mécaniques,

Ø  Gérer la documentation technique associée aux expériences,

Ø  Approvisionner les pièces détachées pour les équipements et les stocks de consommables associés,

Ø  Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité liées aux dispositifs de travail.

Missions

Au sein du Service commun d’Assistance Technique à l’Enseignement et à la Recherche (SATER), vous intégrerez une équipe de 15 personnes. Vous aurez pour mission de réaliser des montages mécaniques et adaptations de sous-ensembles mécaniques sur des dispositifs expérimentaux de l’établissement et, en particulier, dans le domaine des compresseurs, pompes et turbines. La connaissance de techniques de mesure et contrôle est nécessaire (pression, vitesse, température, vide, alignement laser, …). Vous participerez aux travaux de développement de dispositifs pédagogiques.

Profil recherché

Compétences requises

Vous justifiez de connaissances approfondies des procédés de fabrication et montages mécaniques et des connaissances de base en instrumentation. Vous possédez une formation baccalauréat génie mécanique avec une expérience minimum avérée de cinq ans sur le poste ou d’une expérience professionnelle de plusieurs dizaines d’années sur un emploi correspondant.

Savoir Faire

-          Techniques et procédés de fabrication mécanique (connaissance approfondie),

-          Techniques de l’expérimentation (pressurisation, vide, cryogénie, … (connaissance générale)),

-          Techniques du dessin industriel (connaissance générale),

-          Utiliser les logiciels spécifiques au domaine (CAO, acquisition de données (utilisateur)),

-          Environnement et réseaux professionnels,

-          Langue anglaise : A2 à B1 (cadre européen commun de référence pour les langues),

Savoir Etre

-          Capacité d’adaptation,

-          Rigueur / Fiabilité,

-          Sens de l’organisation,

Niveau d'études minimum requis : Niveau IV : Baccalauréat ou diplôme équivalent

Information complémentaires

Poste disponible à partir de 1er juin 2021

Emploi de catégorie : B

Type de contrat : poste ouvert aux titulaires et aux contractuels

Durée du contrat : 12 mois renouvelable

Formation de base minimale baccalauréat génie mécanique.

Une expérience professionnelle de plusieurs années est indispensable.

Nature de l'emploi : Emploi ouvert aux titulaires et/ou aux contractuels

Syndicalement.

Dany

samedi 22 mai 2021

CHSCT MESR du 21 mai 2021

Le déconfinement tant attendu et rendu possible par l’amélioration de la situation sanitaire, se poursuit avec l’étape symbolique du 19 mai (couvre-feu repoussé à 21h, réouverture des commerces, terrasses, musées, salles de cinémas et théâtres avec des jauges limitées). L’ensemble des indicateurs épidémiologiques continue de diminuer, avec une progression de la couverture vaccinale : à la date du 18 mai 2021,14,7% de la population est complètement vaccinée et 31,5% ont reçu une première dose (Santé Publique France).

Cette même semaine, le SNPTES a interpellé le premier Ministrelui rappelant que les étudiantes et les étudiants ainsi que l’ensemble de la communauté universitaire ne devaient pas être sacrifiés, et que l’État, via son budget et le plan de relance, se doit d’investir dans le développement du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, notamment pour recruter des fonctionnaires et renforcer la qualité sanitaire des infrastructures et alors que 31.400 bacheliers supplémentaires seront à accueillir à la rentrée prochaine. Sur ce dernier point, comment, madame la Ministre, avez-vous prévu de garantir la sécurité des étudiants et des personnels, soumise notamment au respect des normes de sécurité incendie en lien avec les capacités d’accueil, qui plus est dans un contexte sanitaire qui reste incertain ?

Par ailleurs, le SNPTES dénonce une fois encore le défaut du dialogue social : les membres du CHSCT ministériel n’ayant pas été consultés sur la mise à jour des consignes applicables aux établissements d’enseignement supérieur, alors que le déconfinement était prévu depuis plusieurs semaines.

C’est dans ce contexte que le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail ministériel de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est réuni le vendredi 21 mai 2021, dont les travaux portaient essentiellement sur l’actualité de la situation sanitaire et la mise en place des retours d’expérience sur la crise actuelle, ainsi que la politique handicap dans l’enseignement supérieur.

En séance, le SNPTES a interpellé le Ministère sur les points suivants :

  • Suppression du jour de carence de manière générale, et notamment pour les personnes atteintes du " Covid long " ;
  • Maintien des aides économiques et sociales aux étudiants pendant la crise sur la rentrée prochaine ;
  • Mise en place d’une "prérentrée vaccinale" pour les étudiants pas encore vaccinés ;
  • Accompagnement de l’assouplissement du télétravail et des protocoles sanitaires concernant la restauration, avec maintien en télétravail ou en ASA des personnes vulnérables ;
  • La fourniture des masques de protection doit être effective pour tous les personnels : rappel à faire aux établissements ;
  • Ajout de la mention à l’avis du HSCP concernant la ventilation et l’aération dans la circulaire, de manière à être plus précis ;
  • Problèmes liés à la sécurité et à la fiabilité des autotests ;
  • Réflexions spécifiques autour du télétravail et des personnels en situation de handicap. Les usages numériques se développent, la pratique du télétravail s’est généralisée : information aux agents et établissements du lancement cette année de létude sur le télétravail des travailleurs en situation de handicap menée par l’Ansa, en partenariat avec l’Agefiph, le FIPHFP et la CNSA ;
  • Le SNPTES exige que soient réalisés et envoyés au plus tard à la mi-juin, tous les documents utiles aux établissements pour organiser leur rentrée universitaire dans les meilleures conditions. Et ce en prévoyance d’éventuels rebonds épidémiques, et dans le respect du dialogue social.
  • Enfin, Le SNPTES exige que tous les établissements aient évalué à l’automne 2021 (passage en CHSCT et CT) l’impact et les conséquences de la crise Covid sur tous leurs agents et usagers : TMS (dégradation posture de travail en travail à distance), isolement professionnel, souffrance des encadrants, errance des étudiants, conditions du retour en présentiel des agents vulnérables en ASA et de tous les agents en travail à distance depuis de longues semaines etc.

mercredi 19 mai 2021

Courrier intersyndical adressé au Premier ministre

Monsieur le Premier ministre,

La crise sanitaire n’a épargné personne et la jeunesse a été particulièrement affectée par la dégradation des conditions d’enseignement et par les confinements répétés. Pour que les étudiants et les étudiantes ainsi que l’ensemble de la communauté universitaire ne soient pas sacrifiés, l’État, via son budget et le plan de relance, se doit d’investir dans le développement du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche. 

Afin d’assurer l’égalité d’accès à l’enseignement supérieur, principe constitutionnel, et permettre la réussite de toutes les étudiantes et tous les étudiants, il nous paraît essentiel d’assurer des conditions satisfaisantes d’enseignement et de recherche. Dans le cadre du protocole de déconfinement, vous avez annoncé une jauge de 50 % des effectifs autorisés jusqu’à la fin de l’année universitaire puis une réouverture des universités lors de la rentrée de septembre “en conditions normales”, si les conditions sanitaires le permettent, ce qui devrait signifier l’accueil de 100 % des étudiant·es sur site. C’est une mesure indispensable. La gestion de crise sans accompagnement a en effet conduit certaines universités ou laboratoires à privilégier des solutions privées pour assurer les cours et activités à distance, en contradiction avec le principe de neutralité commerciale. Il est donc essentiel que l’ensemble des établissements soit accompagné dans le mois qui vient (expertise technique, moyens humains et financiers) pour mettre en place concrètement les nécessaires adaptations de leurs locaux avant la rentrée 2021.

Cependant, pour réussir ce retour vers l’université, compte tenu, d’une part, de l’état actuel des conditions d’encadrement et d’études et, d’autre part, de la progression historique du nombre de bacheliers et bachelières en 2020 et 2021, il nous faut anticiper le recrutement d’enseignant·es, d’enseignant·es chercheur·es et de personnels administratifs et techniques, toutes et tous titulaires, à la hauteur des besoins. Dans le même temps, les établissements doivent impérativement se doter de systèmes d’aération et de purification de l’air, associés à des mesures du taux de CO2 afin de prévenir les éventuelles contaminations et permettre l’application des gestes barrières.

À ce jour, et alors que de nombreux/ses docteur·es sont en recherche d’emploi, le nombre de postes d’enseignant·es chercheur·es ouverts au concours * atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans (1935 en 2021 contre 3613 en 2011). Le nombre de postes d’enseignant·es de statut second degré ouverts au recrutement dans l’enseignement supérieur est lui aussi historiquement bas (620 en 2021 contre 800 les années précédentes) et la dotation budgétaire que l’État consacre à chaque étudiant·e ne cesse de baisser depuis 15 ans. Nous sommes arrivés à un seuil critique qui conduit chaque année les enseignant·es titulaires à effectuer 4,4 millions d’heures complémentaires tandis que 1,4 millions d’heures supplémentaires sont assurées par des agent·es contractuel·les. Cela représente l’équivalent de 29 830 charges statutaires annuelles d’enseignant·es-chercheur·es. Dans le même temps, plus de 145 000 vacataires sont également sollicité·es. Cette surcharge de travail conduit à un épuisement professionnel généralisé et réduit le temps consacré aux missions de recherche.

L’accueil des 31 400 bachelier·es supplémentaires en 2021 (chiffre du ministère) - soit près de 91 000 de plus en deux ans - nécessiterait la construction de l’équivalent de trois universités supplémentaires et le recrutement de 9 000 fonctionnaires de toutes catégories, sans évoquer les mesures propres à la situation sanitaire. La LPR prévoit le recrutement de 700 titulaires et de 1 500 contractuel·les dès cette année : outre qu’on serait loin du compte, il semble qu’il ne s’agisse que d’un effet d’annonce puisque, à ce jour, aucun financement n’est dévolu aux opérateurs pour effectuer ces recrutements.

C’est donc avec insistance que nous vous demandons de bien vouloir programmer, dans le projet de loi de finances rectificative estival, les moyens financiers qui permettront aux opérateurs du ministère de recruter des fonctionnaires et de renforcer la qualité sanitaire de leurs infrastructures

Nous vous prions, Monsieur le Premier ministre, de bien vouloir agréer l’expression de nos salutations syndicales et républicaines.


Signataires : SGEN-CFDT, SNPTES, A&I-UNSA, Sup'Recherche UNSA, ANCMSP, SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNEP-FSU, FO ESR, CGT ferc sup, SNTRS-CGT, CGT INRAE, UNEF, L’Alternative, UNSA-ITRF-BIO, Solidaires étudiant-e-s, Sud éducation, Sud recherche EPST, CJC


Arrêté fixant le nombre d'emplois offerts à la mutation, au détachement et au recrutement par concours des professeurs des universités et des maîtres de conférences jusqu'au 31 décembre de l’année précédente

OPERATEUR ADMINISTRATIF FORMATION CONTINUE H/F - Cat C

Grande école d’ingénieur, l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers est un établissement public scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) sous tutelle unique du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il est composé de huit campus et de trois instituts répartis sur le territoire. Ses missions sont celles d’un établissement public d’enseignement supérieur : formation initiale et continue, recherche et valorisation.

Le campus de Lille accueille chaque année 600 étudiants et 120 personnels y travaillent chaque jour.

La recherche s’effectue dans 4 laboratoires reconnus par le Ministère chargé de la Recherche : le Laboratoire de Mécanique des Fluides de Lille (LMFL), le Laboratoire d’électrotechnique et électronique de puissance (L2EP), le Laboratoire Mechanics, Surfaces and Materials Processing (MSMP) et enfin le Laboratoire d’ingénierie des systèmes physiques et numériques (LISPEN).

Descriptif du poste

Missions

L’opérateur administratif est placé sous la responsabilité directe du responsable de la formation continue et a pour missions d’assurer la gestion administrative et pédagogique des étudiants depuis leur inscription administrative jusqu’à la délivrance de leur diplôme et le secrétariat administratifs des Mastères Spécialisés® en collaboration avec l’ensemble des enseignants.

Activités principales 

A ce titre, l’opérateur administratif effectuera les activités principales suivantes :

Ø  Accueillir et informer les divers publics : (enseignants, étudiants, stagiaires, partenaires extérieurs) / accueil physique, électronique et téléphonique

Ø  Organiser les évènements en lien avec les activités de la FC : séminaires d’intégration, soutenances, remise des diplômes…

Ø  Assurer la gestion pédagogique des formations : gestion des inscriptions, des convocations, liste des participants, émargements et suivi de présence, conventions de stages

Ø  Vérifier, enregistrer, classer et archiver les dossiers

Activités secondaires 

L’opérateur administratif pourra être amené à effectuer les activités secondaires suivantes :

Ø  Participer aux salons pour recruter les futurs candidats

Ø  Participer à l’élaboration des supports de communication : mise à jour site internet et supports de communication

Profil recherché

Compétences requises :

·         Compétences opérationnelles

Ø  Savoir organiser et planifier ses activités en fonction des priorités fixées

Ø  Suivre des tableaux de bord, établir des comptes rendus

Ø  Prendre en compte les demandes et y répondre de manière appropriée et dans les engagements de délais fixés

Ø  Utiliser les outils bureautiques : word, excel, powerpoint

Ø  Connaître les techniques de secrétariat en général

·         Compétences comportementales

Ø  Aptitude à communiquer : capacités relationnelles

Ø  Sens de l’organisation et de la rigueur

Ø  Autonomie et réactivité

Ø  Savoir travailler en équipe

Niveau d'études minimum requis : Niveau V : CAP, BEP ou diplôme équivalent

Information complémentaires

Poste disponible à partir de septembre 2021

Unité d’affectation : Campus de Lille, Service Formation Continue

Type de contrat : CDD

Poste ouvert aux titulaires et aux contractuels

Durée du contrat : 12 mois

Nature de l'emploi : Emploi ouvert aux titulaires et/ou aux contractuels

Syndicalement.

Dany

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