Blog SNPTES de l'académie de Lille

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mardi 21 juillet 2020

Déclaration SNPTES au CHSCT ministériel de l’enseignement supérieur et de la recherche du 20 juillet 2020

Le SNPTES approuve la tenue de cette séance du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ministériel de l’enseignement supérieur et de la recherche (CHSCT MESR) afin de préparer au mieux la prochaine rentrée universitaire mais regrette une convocation tardive qui ne permet pas à l’ensemble des membres d’y participer ; il se questionne également sur la pertinence des documents joints à l’ordre du jour.

En effet, la circulaire de rentrée «  Orientations pour les opérateurs du MESRI relatives à la préparation de la rentrée universitaire 2020  » (à la date du 9 juillet 2020) qui doit être étudiée en séance est une mise à jour en version « allégée » de celle qui a été envoyée aux établissements le 11 juin dernier.

Pour rappel, cette circulaire du 11 juin 2020 qui a fait l’objet de débats et de dépôts d’amendements de la part des membres du CHSCT lors de la séance du 4 juin 2020, ne leur a été transmise qu’en date du 9 juillet. Le SNPTES dénonce ces manques d’égards à l’adresse des représentants des personnels siégeant au CHSCT ministériel, et exige que les documents sur lesquels ils ont été consultés leur soient systématiquement envoyés avant d’être adressés aux établissements.

A la lecture du document et compte tenu de l’évolution du contexte sanitaire, le SNPTES souhaite se positionner sur un certain nombre de points :

  • Alors que les CHSCT d’établissements se sont saisis de la circulaire du 11 juin 2020 pour sécuriser l’organisation de la prochaine rentrée, le SNPTES regrette la précipitation du ministère qui leur a envoyé une mise à jour allégée sans consultation préalable du CHSCT ministériel.
  • De plus, pour le SNPTES le contexte sanitaire rend caduque la dernière circulaire.
    En effet, les dernières évolutions indiquent une reprise épidémique et dans le même temps, les autorités ministérielles vont imposer le port du masque dans les lieux publics clos, à compter du 20 juillet. Le taux de reproduction repart à la hausse dans plusieurs régions et doit inciter le ministère à la plus grande prudence. Pour le SNPTES, la communication du ministère doit tenir compte de l’instabilité de la situation sanitaire. Tant que la contamination ne sera pas enrayée, les recommandations ministérielles devront s’adapter à l’évolution de la situation avec toute la vigilance qui s’impose de manière à pouvoir protéger l’ensemble des agents et usagers de l’ESR.
  • L’état des connaissances à ce jour semblerait indiquer que la contagion se fait également par voie aéroportée. Les mesures les plus efficaces pour s’en prémunir seraient ainsi la distanciation, les masques en lieux clos, la limitation du brassage et l’aération des locaux, et l’arrêt total des climatisations et systèmes d’air non renouvelé. Pour le SNPTES, il est indispensable de fournir aux étudiants les moyens de se protéger : masque et gel hydroalcoolique. Ayant des ressources limitées en ces temps de crise, le SNPTES demande le financement par les CROUS du gel, de masques lavables avec notice d’entretien et fourniture de jetons pour laverie en nombre suffisant.
  • Pour le SNPTES, l’accès aux locaux de nos établissements devrait être conditionné au port du masque.
  • Le SNPTES demande aussi la fourniture de masques type 2R qui ont une efficacité approchant celle des FFP2 pour les agents au contact du public et les agents vulnérables souhaitant venir sur leur lieu de travail.
  • Le SNPTES rappelle que le séchage des mains doit se faire obligatoirement sans ventilation, au risque de propager le virus. A cet effet, les sèche-mains qui réapparaissent dans nombre d’établissements pour des questions d’économies ou de défaut d’organisation dans les commandes doivent être remplacés de toute urgence par de simples essuie-mains jetables.
  • En l’état actuel des connaissances de l’épidémie, le télétravail doit continuer à être proposé et renforcé dans les établissements.
  • Les établissements doivent lutter contre les inégalités que la crise sanitaire a accentuées, et prendre en compte la situation particulière des femmes et des foyers monoparentaux qui ont été particulièrement touchés par la période de confinement et de déconfinement. En cas de mise sous cloche locale, l’ensemble des agents concernés devra être mis en télétravail. Par soucis d’équité entre les agents, il conviendra alors de tirer parti de cette situation particulière pour proposer des formations à distance à l’ensemble des personnels de l’ESR au lieu d’utiliser le dispositif des autorisations d’absence.
  • Le SNPTES alerte sur le risque d’épuisement professionnel dû à l’augmentation significative des heures de travail et l’allongement des plages horaires, que ce soit en enseignement ou en recherche.
  • Le SNPTES dénonce l’envoi tardif de consignes parfois contradictoires concernant l’accueil de public dans les Bibliothèques Universitaires (cf. courrier du SNPTES à la ministre du 13 mai 2020). Le ministère et l’Association des Directeurs de Bibliothèques Universitaires ont mis en place un groupe de travail et à ce jour, les personnels des bibliothèques universitaires n’ont pas de retour sur les travaux de celui-ci.
    Concernant l’ouverture des Bibliothèques Universitaires en soirée et les samedi et dimanche, le SNPTES demande un positionnement clair du ministère car elles sont majoritairement effectuées par des vacataires étudiants accompagnés d’agents de sécurité sans personnel titulaire ou avec trop peu de personnel titulaire pour faire respecter les gestes barrières ainsi que le port du masque dans les bibliothèques.

  • Enfin, le SNPTES rappelle que la restauration devra être assurée pour les agents et les usagers.

Syndicalement.

Dany

lundi 20 juillet 2020

Revalorisation de la rémunération dans le cadre de la LPPR : pour le SNPTES, le compte n’y est toujours pas !

Mercredi 15 juillet, le SNPTES était reçu par la direction générale des ressources humaines (DGRH) du ministère pour une réunion multilatérale dont l’ordre du jour était les mesures de revalorisation indemnitaire portées par la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).

Cette réunion a confirmé les grandes orientations prises par le gouvernement en termes de convergence des primes des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, en particulier le montant de l’augmentation globale de l’enveloppe indemnitaire de + 644 millions d’euros en 2027. Il a également été confirmé que la première marche d’augmentation serait de 92 millions d’euros en 2021, indépendamment de la date d’entrée en vigueur de la LPPR. La DGRH propose que chaque année, jusqu’en 2027, un suivi des mesures soit effectué afin d’actualiser les évolutions budgétaires. La DGRH précise aussi que l’ensemble de l’enveloppe des 644 millions d’euros est porté par la LPPR et que c’est bien cette loi de programmation qui permet ce renforcement de moyens. Le SNPTES rappelle que dans l’intérêt des personnels, il a su prendre ses responsabilités en ne rejetant pas d’un bloc le projet de LPPR, même s’il n’approuve pas l’ensemble des mesures.

Ainsi, en 2021, les enseignants-chercheurs devraient voir une revalorisation de leur prime de recherche et enseignement supérieur (PRES) de 1260€ à 1750€/an pour les professeurs des universités et de 1260€ à 2300€/an pour les maîtres de conférences. Du côté des chercheurs, les directeurs de recherche verraient leur prime de recherche passer de 977€ à 1600€/an et à plus de 2200€/an pour les chargés de recherche. Pour les autres filières, seuls des montants d’enveloppe ont été avancés pour 2021, avec une augmentation de +2,6 millions d’euros pour le régime indemnitaire des ITRF (39129 bénéficiaires), de +8,35 millions d’euros pour celui des ITA (24631 bénéficiaires), de 0,32 million pour la filière bibliothèque (4237 bénéficiaires) et enfin de +3,64 millions d’euros pour les personnels enseignants détachés dans le supérieur (12755 bénéficiaires).

Au préalable, le SNPTES rappelle que, pour lui, les politiques de revalorisation de la rémunération doivent passer, avant tout, par une augmentation de la part indiciaire. Ainsi le SNPTES critique la direction prise par le ministère qui a choisi de compenser l’écart de rémunération des personnels de l’ESR par rapport à celle des corps homologues de la fonction publique ou à l’international en revalorisant essentiellement les régimes indemnitaires. Cette désapprobation est d’autant plus vive que, bien qu’important, le budget consacré à cette revalorisation ne permettra pas d’atteindre l’objectif que le SNPTES avait fixé : aligner les primes et indemnités des enseignants-chercheurs, ITRF, chercheurs, ITA, personnels des bibliothèques et administratifs sur les taux les plus favorables de l’ESR et ensuite de faire progresser l’ensemble de ces personnels vers les taux les plus favorables de la fonction publique.

Le SNPTES a donc une nouvelle fois contesté le calcul des revalorisations basé sur les moyennes perçues par l’ensemble des personnels. En effet, les grandes différences des montants de prime qui existent au sein même de chaque corps doivent être prises en compte afin de permettre une convergence effective des taux de primes réels. Selon le SNPTES, pour comparer les taux de primes des personnels de l’ESR, il convient d’appliquer la méthode utilisée par les services du ministère dans le cadre de l’élaboration des bilans sociaux. Il s’agit de retenir uniquement les indemnités principales attachées au corps étudié : « c’est-à-dire celles que l’on considère comme étant perçues par l’ensemble des agents d’un corps, quelle que soit la fonction occupée. Ainsi les autres primes : celles liées directement aux fonctions exercées, les indemnités ponctuelles, ou encore, les indemnités accessoires ne sont donc pas retenues.  » En prenant en compte dans le taux de prime, l’ensemble des rémunérations accessoires (par exemple des vacations, heures complémentaires, prime informatique, indemnité de responsabilité, jury, CET, etc.), le ministère se base sur une image déformée de la réalité.

Le SNPTES attend maintenant du gouvernement qu’il prenne en compte les revendications des personnels de l’ESR portées par le SNPTES, dès le début des concertations sur ce volet relatif à la revalorisation de la rémunération. À ce titre, le SNPTES réclame également l’ouverture de négociations sur la rémunération des personnels contractuels et leur accès à un emploi de fonctionnaire.

Syndicalement.

Dany

vendredi 10 juillet 2020

Résultats examens professionnels ATRF P2 - session 2020

Bonsoir,

Académie de LILLE : Résultats de l’examen professionnel ATRF pour l’accès au grade d’ ATRF principal 2e classe

  • 16 promotions possibles, 4 retenues
Rang Liste Nom de famille / Nom d’usage Prénom
1 LP BOSQUETTE AUDREY
2 LP BAKHAMIAN / BAKHAMIAN VERONIA
3 LP MORZEWSKI MAXIME
3 LP WOZNIAK / JOLY WOZNIAK

Syndicalement.

Dany

jeudi 9 juillet 2020

CAPN ITRF IGE - Session printemps 2020

Bonsoir,

CAPN des IGE du 7 juillet 2020

Ci-joint la liste CAPN 2020 des IGE

Syndicalement.

Dany

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