Blog SNPTES de l'académie de Lille

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lundi 13 janvier 2020

Réforme des retraites : le SNPTES appelle à une journée de grève, jeudi 16 janvier

L’avant-projet de loi instituant un système universel de retraite a été transmis aux organisations syndicales. Un âge pivot devenu âge d’équilibre est bien inscrit dans ce texte : « L’âge d’équilibre est fixé à 64 ans pour la génération 1965 qui partira à la retraite à partir de 2027. Ce dispositif se mettra progressivement en place à partir de 2022 pour la génération 1960 ». C’est uniquement cette mesure de mise en place progressive qui a été provisoirement retirée par le Premier ministre, pour permettre aux partenaires sociaux d’élaborer un plan B, pour le financement du système de retraite. Ces négociations vont s’ouvrir sous la contrainte, car le Premier ministre est très clair : « les mesures destinées à rétablir l’équilibre ne devront entrainer ni baisse des pensions pour préserver le pouvoir d’achat des retraités ni hausse du coût du travail pour garantir la compétitivité de notre économie ». Il précise également que dans l’hypothèse où un accord ne pourrait intervenir : « Je veux être parfaitement clair sur ce point : je prendrai mes responsabilités ».

Pour les autres générations, l’âge d’équilibre demeure et fera bien partie des variables utilisées pour baisser le montant des pensions et donc le pouvoir d’achat des retraités, à moins d’accepter de travailler plus longtemps. Il n’y a donc pas de retrait de l’âge pivot. Le système actuel notamment, depuis l’instauration d’une décote et d’une surcote et le recul de l’âge de départ à la retraite à 62 ans, contraint déjà de nombreux collègues à travailler plus longtemps pour améliorer leur retraite. Pour mémoire, le SNPTES a toujours été opposé à ces mesures.

Cet avant-projet de loi instituant un système universel de retraite prévoit également une loi de programmation instaurant des mécanismes permettant de garantir aux personnels enseignants « une revalorisation de leur rémunération leur assurant le versement d’une retraite d’un montant équivalent à celle perçue par les fonctionnaires appartenant à des corps comparables de la fonction publique de l’État ». Des mesures similaires doivent être prévues pour les enseignants-chercheurs et chercheurs, dans le cadre d’une loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).

Le SNPTES exige que les personnels de bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé (BIATSS et ITA) bénéficient également d’une revalorisation de leur rémunération leur assurant le versement d’une retraite d’un montant équivalent à celle perçue par les fonctionnaires appartenant à des corps comparables de la fonction publique de l’État.

La perte d’attractivité des métiers de l’enseignement et de la recherche est grande et ne peut plus durer. Cette perte d’attractivité nécessite, à elle seule, un plan d’investissement massif et c’est pourquoi le SNPTES a accueilli favorablement l’ambition du gouvernement de proposer une loi de programmation. Durant toutes ces négociations, nos tutelles ont clamé haut et fort qu’elles ne liaient pas la loi de programmation avec la réforme des retraites, ce avec quoi le SNPTES était en accord.

C’est pourquoi, si le nouveau système de retraite que le gouvernement souhaite mettre en place conduit à des pertes de revenu par l’augmentation des cotisations ainsi qu’une perte de pension par un calcul défavorable aux personnels de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, alors cela doit être compensé en soi. Mais cette compensation ne peut en aucun cas être confondue avec la revalorisation indispensable de nos rémunérations.
Le SNPTES n’acceptera pas qu’on lui donne d’une main ce qu’on lui reprend de l’autre !

jeudi 9 janvier 2020

Grève, rassemblement, manifestation, le jeudi 9 janvier 2020

Pour que le gouvernement comprenne, une fois pour toutes, qu’il est temps de revaloriser les rémunérations de l’ensemble des personnels de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sans exclure, d’emblée, les personnels BIATSS-ITA !

Revalorisation des rémunérations !

Grève, rassemblement, manifestation, le jeudi 9 janvier 2020

Pour que le gouvernement comprenne qu’il n’est pas sain de bricoler un « futur » système « universel » en découvrant, jour après jour, qu’il doit tenir compte de particularités sectorielles. Il est nécessaire de définir un mécanisme général permettant, dans tous les secteurs d’activités, de reconnaître la pénibilité !

Reconnaissance de la pénibilité !


Pour que le gouvernement retire son projet d’âge pivot !

Retrait de l’âge pivot !


Pour que le gouvernement accepte, enfin, de négocier réellement avec les partenaires sociaux !

Réforme négociée !

Syndicalement.

Dany

vendredi 3 janvier 2020

Voeux de M. HALERE, Sécrétaire Général du SNPTES

En janvier 2019, lors du passage à la nouvelle année, le SNPTES avait formulé « le vœu d’un renforcement du dialogue social ». Si l’on fait le bilan de l’année écoulée, le moins que l’on puisse dire c’est que ce vœu n’a pas été exaucé. Comme la plupart de ses prédécesseurs, l’actuel gouvernement ne brille pas par sa faculté à négocier, avec les organisations syndicales. La qualité du dialogue social ne se mesure pas en nombre de réunions d’information, de consultation, de concertation, mais par la réelle volonté, des décideurs, d’aboutir à un accord. Pour le SNPTES, les réformes doivent être coconstruites avec les partenaires sociaux et non pas imposées.

En ce début d’année 2020, le SNPTES tient à réaffirmer son appartenance au mouvement syndical réformiste. Comme le précise sa résolution générale : « Le SNPTES est un syndicat qui favorise le dialogue social productif, plutôt que la contestation systématique donc stérile ». Néanmoins, quand la prise en compte de ses légitimes demandes se fait attendre ou que ses revendications n’aboutissent pas, le SNPTES n’hésite pas à s’inscrire dans une démarche plus contestataire. C’est le cas actuellement, dans le cadre de la réforme des retraites. Dans notre secteur, on nous annonce que des mesures seront inscrites dans la loi pour que les pensions des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des enseignants ne baissent pas, mais dans le même temps on nous déclare qu’aucun dispositif de ce type n’est prévu, dans le cadre de la réforme des retraites, pour les ingénieurs et personnels techniques, pour les personnels des bibliothèques, pour les membres de la filière administrative ainsi que pour les personnels sociaux et de santé. Le SNPTES n’acceptera pas que les personnels BIATSS et ITA soient sacrifiés ! Pour le SNPTES, peu importe le système de retraite à partir du moment où il est juste et vecteur de progrès social. Les récentes déclarations du gouvernement ne sont pas de nature à rendre cette réforme acceptable. Le SNPTES appelle donc à poursuivre le mouvement et à participer à la grève programmée le 9 janvier 2020.

Ainsi, si nous devions retenir qu’un vœu pour cette nouvelle année, ce serait d’être enfin entendu par le gouvernement, pour aboutir à une réforme des retraites plus équitable et solidaire.

À titre personnel et au nom du bureau national du SNPTES,
je vous souhaite, pour 2020, la réussite de tous vos projets personnels et professionnels.

jeudi 19 décembre 2019

Réforme des retraites, questions-réponses du SNPTES

Bonsoir,

Le SNPTES vous propose de parcourir le dossier spécial "Réforme des retraites, questions/réponses du SNPTES".

Syndicalement.

Dany

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