Journée Internationale des droits des Femmes : Pour le SNPTES, la défense des droits des femmes, c’est tous les jours et pas uniquement dans les discours !
Par Dany le lundi 8 mars 2021, 07:49 - Informations générales - Lien permanent
En cette 44e journée internationale des droits des femmes, l’ONU a souhaité mettre en avant le “Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19”. Ce thème fait écho à la 65e session de la Commission de la condition de la femme qui se tiendra au siège des Nations unies du 15 au 21 mars prochain et qui étudiera la “Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, l’élimination de la violence, la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles”.
Pour le SNPTES, le chemin à parcourir pour arriver à ce futur égalitaire est encore long. Cette année de crise sanitaire et économique a été marquée par une accentuation des inégalités entre les femmes et les hommes, après un demi-siècle de réduction des inégalités entre les sexes. Ce triste constat issu de l’enquête Coconel réalisée du 30 avril au 4 mai 2020, doit faire réagir notre gouvernement en faisant une priorité absolue de ce combat pour l’égalité femmes-hommes !
Cependant, cette année et encore plus que les autres, le SNPTES tient à mettre en valeur des actions menées par des femmes qui ont su “retrousser leurs manches” et prendre de front cette terrible période, aux côtés de leurs collègues masculins !
Nous avons pu compter sur l’implication sans faille des femmes dans leurs missions au service de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ainsi, les chercheuses ont été en première ligne de la lutte contre la Covid-19, et l’exemple le plus marquant de cette pandémie est certainement Katalin Kariko, biochimiste à l’origine des nouvelles technologies d’ARN messager qui ont permis de développer un premier vaccin contre la Covid-19. En France, l'Inserm a récompensé trois chercheuses (Dominique Costaglia, Florence Ader et France Mentré). Les femmes scientifiques ont joué et jouent encore un rôle essentiel, de la recherche sur le virus au développement de vaccins, en passant par le soin des patients ou encore l’étude de l’impact économique et social dévastateur de la pandémie. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré récemment que « Les femmes et les filles ont toute leur place dans les sciences. Et pourtant, les stéréotypes écartent les femmes et les filles des carrières scientifiques. Il est temps d’admettre qu’une plus grande diversité favorise une plus grande innovation ».
Il en est de même au niveau politique. Des chercheurs qui ont étudié 194 pays en ont conclu que ceux dirigés par une femme ont pris plus rapidement des décisions permettant de protéger la population plutôt que l’économie et cela s’est avéré “payant” avec une plus faible mortalité et un recul plus rapide du virus.
Pour le SNPTES, ces quelques exemples démontrent, si cela était encore nécessaire, que les femmes ont toute leur place au plus haut niveau. Il est temps que l’éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes soit une réelle priorité telle que stipulée dans le Code de l’éducation.