Blog SNPTES de l'académie de Lille

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Informations générales

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jeudi 21 octobre 2021

Demande d'affiliation à l'UNSA Éducation

A la question : est ce que le SNPTES doit demander une affiliation à l'UNSA Éducation ?

Le Congrès national du SNPTES réuni à Lille le 13 octobre 2021 a voté "pour" (94,14 % des mandats exprimés). La validation, par l'UNSA Éducation, de cette demande devrait intervenir le 25 novembre 2021.

Le SNPTES a été créé en 1953 et il s’est affilié immédiatement à la Fédération de l’éducation nationale (FEN). En 2000, cette fédération a pris l’appellation d’UNSA Éducation. En mai 2014, après des mois de débats internes au SNPTES et de discussions entre l’UNSA Éducation, A&I, Sup’Recherche et le SNPTES, la décision a été prise par le Congrès du SNPTES de se désaffilier de l’UNSA Éducation. Le Congrès du SNPTES a malgré tout voté la motion suivante : « Le congrès national extraordinaire du SNPTES réuni à Créteil, le 22 mai 2014, a pris la décision de se désaffilier de la fédération UNSA Éducation. Le congrès du SNPTES tient cependant à rappeler son attachement aux valeurs et aux conceptions du syndicalisme que nous partageons avec l’UNSA. Le Congrès mandate le secrétariat national du SNPTES pour étudier avec l’UNSA les modalités d’une affiliation directe. » Cette motion démontre qu’il n’y avait pas une réelle volonté de quitter totalement l’UNSA, mais juste de prendre un peu nos distances avec une de ses fédérations l’UNSA Éducation. Malheureusement, pour différentes raisons, cette affiliation directe à l’UNSA n’avait pas pu aboutir.

Le SNPTES a donc poursuivi seul son projet de développement notamment dans l’enseignement supérieur et la recherche, avec le succès qu'on lui connait. En 2014, le SNPTES devient la 2e organisation de l’ESR, derrière la CGT. En 2018, le SNPTES devient 1er en nombre de voix. Il est actuellement le seul syndicat à détenir 4 sièges au CTMESR. En parallèle, il se développe de manière significative à l’éducation nationale.

Le SNPTES a toujours été favorable au rassemblement des syndicats autonomes réformistes au sein d’une même organisation. Bien que non-affilié à l’UNSA, les valeurs de l’UNSA sont inscrites dans l’ADN du SNPTES. Ces dernières années, les relations entre l'UNSA Éducation et le SNPTES se sont apaisées. C'est avec satisfaction que nous avons pu travailler ensemble, sur certains dossiers et définir des positions communes notamment au CNESER, CTMESR, mais également lors des négociations relatives à l'accord du 12 octobre 2020. C'est donc très naturellement que la question d'un retour à l'UNSA Éducation a été envisagée. Ce qui a débouché sur la décision du Congrès national du SNPTES d'adresser une demande d'affiliation à l'UNSA Éducation. Ce qui a pour conséquence une désaffiliation de la FA-ENESR. La validation, par l'UNSA Éducation, de cette demande devrait intervenir le 25 novembre 2021.

C’est une opportunité de faire un pas supplémentaire vers l’union de l'ensemble des syndicats autonomes réformistes au sein d’une même organisation. Mandat que nous avions défendu au sein de la fédération de l’éducation nationale et qui avait débouché à la création de l’UNSA, en 1993. Cette union permettra d'élaborer un projet ambitieux pour répondre aux enjeux d’avenir pour les personnels, la réussite des étudiantes et étudiants, et pour la recherche.

lundi 18 octobre 2021

Samuel Paty

Il y a un an, notre collègue Samuel Paty était assassiné pour avoir utilisé comme support pédagogique une simple caricature de Charlie Hebdo.

Pour le SNPTES, ce triste anniversaire doit être l'occasion de nous dire que la liberté pédagogique ne peut être altérée par la crainte de susciter des réactions. Nous devons, en France, pouvoir continuer à enseigner, chercher, réfléchir, écrire, parler ou discourir sans avoir peur de froisser tel ou tel obscurantisme qu'il soit, notamment, religieux, philosophique ou politique.

Le SNPTES aimerait rappeler aux autorités publiques qui hésitent, par peur, de donner le nom de Samuel Paty à une place, une rue, une école, etc. qu'on ne doit pas se coucher devant l'obscurantisme comme l'on ne doit pas ployer devant l'ensemble des ennemis de la liberté.

jeudi 14 octobre 2021

Alain Halère réélu secrétaire général du SNPTES : 27e Congrès national du SNPTES à Lille du 12 au 14 octobre 2021

Le syndicat SNPTES a tenu son 27e Congrès national ordinaire, du 12 au 14 octobre 2021, à Lille. Lors de ce dernier, les résultats du vote des adhérents sur le rapport d’activité et le rapport financier ont été proclamés (rapport d’activité : approuvé à 99,55 % des suffrages exprimés - rapport financier : approuvé à  99,52 % des suffrages exprimés).

Les moments forts du Congrès ont été :

  • vie interne - A la question : est ce que le SNPTES doit demander une affiliation à l'UNSA Éducation ? Le Congrès national du SNPTES réunit à Lille le 13 octobre 2021 a voté "pour" (94,14 % des mandats exprimés).
  • vote à l'unanimité de la résolution générale 2021-2024 ;
  • élection du Bureau national du SNPTES et du secrétaire général

Le Bureau national

Secrétariat général :

  • Alain Halère, secrétaire général ;
  • Marie-Agnès Despres, secrétaire générale adjointe - secteur vie interne ;

Trésorerie nationale :

  • Fabrice Orel, trésorier national ;
  • Didier Périni, trésorier adjoint ;

Secrétaires nationaux (par ordre alphabétique) :

  • Christian Alla, secteur communication ;
  • Florence Bayeux, secteur l’INSERM ;
  • Cédric Clerc, secteur carrières et mobilité ;
  • Xavier Duchemin, secteur CNRS ;
  • Françoise Ferrand, secteur syndicalisation ;
  • Nathalie Frayon, secteur défense des personnels ;
  • Jérôme Giordano, secteur enseignement supérieur et recherche ;
  • Marie-Ange Kelchlin, secteur CROUS et du CNOUS ;
  • Lucie Marzaq, secteur Éducation nationale ;
  • Philippe Virion, secteur EPLE.

mardi 5 octobre 2021

Le SNPTES tiendra son Congrès national, du 12 au 14 octobre 2021, à Lille

Conformément aux statuts du SNPTES, avant le Congrès, l'ensemble des adhérents sont appelés à se prononcer sur le rapport d'activité présenté par le secrétaire général et le rapport financier présenté par le trésorier national.

Le mandat qui s’achève a débuté en mai 2018. Au cours de ces trois années, le SNPTES a dû faire face à la pire période qu’il ait connue depuis sa création en 1953. De nombreux mouvements sociaux, dont certains inédits comme celui des « gilets jaunes », ont vu le jour. Nous avons dû subir des réformes rétrogrades, une dégradation du dialogue social avec une attaque sans précédent contre le principe de participation. La loi de transformation de la fonction publique a en effet supprimé une disposition de la loi Le Pors (1983) qui prévoyait que les fonctionnaires participent, par l'intermédiaire de leurs délégués siégeant dans des organismes consultatifs, à l’examen des décisions individuelles relatives à leur carrière. Et pour finir, la pandémie de COVID-19 s’est abattue sur nous.

Le SNPTES a malgré tout connu un fort développement durant cette période difficile, notamment en termes de représentativité. À l’issue des élections professionnelles du 6 décembre 2018, le SNPTES est devenu l’organisation la plus représentative au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI). Ce qui démontre désormais la capacité du SNPTES à défendre l’ensemble des personnels BIATSS, chercheurs, enseignants-chercheurs, ITA, personnels ouvriers et enseignants qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels. Le SNPTES devient représentatif des chercheurs et ITA de l’Inserm en obtenant deux sièges au comité technique de cet organisme de recherche. Ce fort développement à l’Inserm a été confirmé, lors du scrutin des 26 janvier au 2 février 2021, où le SNPTES devient la 1re organisation syndicale ex æquo en nombre de sièges au Conseil d’administration de l'Inserm. Le SNPTES est également la première force syndicale dans les comités techniques des établissements d’enseignement supérieur. Les résultats consolidés donnent 28,46 % des voix au SNPTES. La deuxième organisation, la FSU, obtient 19,42 % des voix, puis arrivent dans l’ordre la CGT 14,85 %, la CFDT 14,19 % et l’UNSA 10,02 %. Les autres organisations ne dépassent pas la barre des 7 %.

Fidèle à ses valeurs et à son histoire, dans sa pratique syndicale, le SNPTES sait faire preuve de nuance dans ses actions et positions. Quelle que soit l’appartenance politique de ses interlocuteurs, ce qui guide le SNPTES est uniquement la défense et le développement des intérêts individuels et collectifs des personnels qu’il représente. Lors de ce mandat 2018-2021, malgré une conjoncture très peu favorable, le SNPTES a néanmoins obtenu de réelles avancées.

En adoptant un comportement responsable et en se positionnant comme une force de propositions, il a su convaincre ses interlocuteurs dans de nombreux domaines (notamment l’égalité professionnelle, la santé et la sécurité au travail, les carrières et la rémunération, etc.). Certaines mesures prévues notamment par l’accord LPR du 12 octobre 2020 signé par le SNPTES, seront mises en œuvre uniquement à partir de l’année 2022, mais elles auront été actées durant ce mandat.

Le SNPTES est également conscient du lien indéfectible qui existe entre la défense des personnels et la défense du service public. C’est la raison pour laquelle, il n’a jamais abandonné ce terrain et, en collaboration avec sa fédération, il continue de mener des actions pour obtenir des moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux, pour l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche. Le SNPTES est également très attentif à l’amélioration des conditions d’étude et de vie des étudiantes et étudiants ainsi qu’aux questions relatives à leur insertion professionnelle. Il a par exemple défendu à l’Élysée, à Matignon et au ministère de l’ESRI ses propositions pour l’après-crise sanitaire. Le SNPTES a poursuivi ses activités au niveau international. Le SNPTES a notamment participé, en mars 2020, à un colloque organisé en Roumanie, qui a été l'occasion de fêter le 30e anniversaire de la création de l'Union des syndicats libres de l’enseignement pré-universitaire (USLIP). En novembre 2018, le SNPTES a également représenté sa fédération lors du colloque sur le thème "Professionnels et syndicats de l’éducation en Europe à l’horizon 2025" organisé à Lisbonne, par la Confédération européenne des syndicats indépendants (CESI). Un chapitre se ferme. Un nouveau s’ouvrira après le Congrès de Lille.

Des congressistes en provenance des DROM-COM (départements et régions d'outre-mer et collectivités d'outre-mer) et des régions métropolitaines participeront au Congrès national du SNPTES. Le projet de résolution générale sera débattu et mis au vote. Il a d’ores et déjà fait l’objet de plusieurs propositions d’amendement transmis par les sections, à l’issue des Congrès régionaux. Ce 27e Congrès sera une nouvelle fois déterminant pour l’avenir du SNPTES et sa capacité à défendre et développer les intérêts de l’ensemble des personnels de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la recherche, de la culture et de la jeunesse et des sports.

L'élection du bureau national sera organisée le 14 octobre, dernier jour du congrès. Une seule liste a été déposée à la date de clôture du dépôt des candidatures par Alain Halère qui occupe déjà la fonction de secrétaire général du SNPTES depuis mai 2018.

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