Blog SNPTES de l'académie de Lille

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vendredi 16 octobre 2020

LPR : le SNPTES entendu par la Commission de la Culture du Sénat pour une programmation plus ambitieuse

Le SNPTES soutient les amendements adoptés par la Commission de la Culture du Sénat durant ses travaux portant sur le projet de la loi pour la recherche pour que la programmation budgétaire soit mise en œuvre sur 7 ans et non plus 10 ans. La programmation ainsi proposée rejoint celle que le SNPTES a portée dans un amendement lors de l’évaluation du projet de loi par le CNESER et dont le SNPTES a pu faire part aux sénateurs lors des auditions du 22 septembre 2020. Durant ces auditions, comme durant l’année écoulée, le SNPTES a toujours réclamé une programmation plus forte et plus rapide de l’investissement dans la recherche. La programmation proposée par le gouvernement, si elle a le mérite d’exister, n’induira pas d’effet d’entrainement à la hauteur des enjeux. La situation le démontre, il faut investir encore plus fortement et encore plus vite dans notre recherche publique.

En outre, comme il l’a déjà fait dans la lettre adressée à la Présidence de la République, le SNPTES tient à rappeler une nouvelle fois que la LPR ne répond pas aux besoins d’investissement en matière d’enseignement supérieur. En n’investissant pas de manière équilibrée sur la recherche et la formation publiques, dans un environnement où la frontière n’existe pas entre ces deux domaines, le gouvernement s’éloigne de ses propres objectifs de renforcement de notre recherche nationale. Le SNPTES revendique donc une programmation de recrutements de personnels titulaires afin que nous puissions accomplir nos missions de formation, de recherche et d’insertion professionnelle que nous confie la Nation.

Le SNPTES est satisfait d’avoir été entendu par les Sénateurs.

mercredi 14 octobre 2020

Le SNPTES première organisation représentative de l’enseignement supérieur et de la recherche signe l’accord majoritaire relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières !

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de programmation de la recherche (LPR), couvrant la période de 2020 à 2030, des mesures budgétaires sont prévues pour l’amélioration des rémunérations et des carrières. Le SNPTES a demandé très rapidement l’ouverture de négociations en vue d’aboutir à un accord avec les organisations syndicales représentatives du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Le directeur de cabinet a répondu favorablement dans un courrier adressé aux syndicats, le 24 juillet 2020

http://lille.blog.snptes.fr/public/Jpeg/.signature_protocole-06412_s.jpg

Après plus d’un mois de négociations intenses, le SNPTES, première force représentative des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) a décidé de signer ce protocole lundi 12 octobre en présence du Premier Ministre, Jean Castex, et de la Ministre, Frédérique Vidal.

Vous trouverez dans le dossier du SNPTES l’ensemble des avancées que le SNPTES a obtenu grâce à ses propositions et sa force de négociation dans le cadre du protocole :

vendredi 9 octobre 2020

Loi de programmation de la recherche : le SNPTES signera l’accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières

Dans le cadre des négociations relatives à la loi de programmation de la recherche (LPR), le SNPTES a porté ses revendications en matière d’amélioration des rémunérations et des carrières. Lors des différentes séances de concertation, le SNPTES a très vite fait savoir qu’il souhaitait que le résultat des négociations soit transcrit dans un protocole d’accord et validé par les organisations syndicales représentatives au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Dans un courrier adressé au SNPTES, la CFDT et l’UNSA, le 18 juin 2020 Frédérique VIDAL, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation propose un protocole d’accord portant uniquement sur une augmentation des promotions des maitres de conférences et des chargés de recherche dans les corps des professeurs des universités et des directeurs de recherche. Conformément à ses mandats, le SNPTES a exigé que ce protocole soit élargi à l’ensemble des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il était donc tout à fait naturel que le SNPTES réponde favorablement au courrier, du 24 juillet, du directeur de cabinet proposant d’ouvrir des négociations afin d’aboutir à un accord.
Après 4 semaines d’intenses négociations, la version finale du protocole d’accord a été adressée aux organisations syndicales qui ont jusqu’au vendredi 9 octobre pour se prononcer.
Le SNPTES annonce qu’il signera ce protocole qui comporte des avancées significatives pour les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche :

  • Le principe de convergence indemnitaire des personnels de l’ESR est acté. Il sera réalisé sur 7 ans à compter de 2021. Les négociations ont permis de préciser : « Il s’agit d’une première étape essentielle avant d’envisager une convergence interministérielle du régime indemnitaire ainsi harmonisé au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche, cela, avant la fin de la programmation. » C’était une forte demande du SNPTES. C’est la première fois que la convergence interministérielle est inscrite dans un protocole d’accord.
  • Les mesures prises dans le cadre du pyramidage des corps et grades des chercheurs et des enseignants-chercheurs sont également de bonnes nouvelles.
  • Les mesures indiciaires permettant une harmonisation des grilles des maitres de conférences, chargés de recherche (accès à la HEB) et ingénieurs de recherche (fusion de la 2e et 1re classe) sont des revendications de longue date du SNPTES qui deviendront donc réalité, si l’accord est signé.
  • Le repyramidage des corps des ingénieurs et personnels techniques de recherche et formation (ITRF) faisait également partie des mandats forts du SNPTES. Les négociations ont permis d’augmenter le nombre d’emplois concernés par ce repyramidage (2500 adjoints techniques en techniciens, 1450 techniciens en assistants ingénieurs et 600 assistants ingénieurs en ingénieurs d’étude) et d’élargir le périmètre des personnels concernés. Le SNPTES a aussi obtenu le repyramidage de 100 emplois d’ingénieurs d’études en ingénieurs de recherche qui n’était pas prévu dans les deux premières versions du protocole. Il est également à l’origine de ces ajouts : « Ces recrutements réservés aux titulaires du corps de niveau inférieur ne viendront pas se substituer aux autres dispositifs existants (concours internes et externes et listes d’aptitude) qui seront maintenus. Les recrutements réservés seront pris en compte dans le calcul des possibilités de promotions par inscription sur la liste d’aptitude. » et « En outre, le mode de calcul des possibilités de promotions au choix par liste d’aptitude au corps des ingénieurs de recherche des ITRF sera amélioré afin de mieux équilibrer la part respective des deux filières ITA et ITRF dans ces corps homologues. »
  • Le protocole prévoit également « une enveloppe spécifique pour mieux valoriser l’expertise et la technicité » principalement des emplois d’appui et de soutien à la recherche. Il faut se souvenir que dans la première version seuls les personnels affectés dans les laboratoires étaient concernés et que l’enveloppe n’était pas de 18M€, mais de 12M€. L’augmentation de cette enveloppe et la prise en compte des emplois d’appui et de soutien à la recherche affectés dans les laboratoires, mais également « au service des unités de recherche et s’agissant des BAP scientifiques, pour les emplois d’appui aux travaux pratiques ou dirigés au sein des unités d’enseignement » sont à mettre à l’actif du SNPTES.

La signature de cet accord que le SNPTES souhaite majoritaire est une étape importante dans ce processus de négociations, mais le travail ne fait que commencer dans le cadre notamment du comité de suivi des accords. De nombreuses décisions restent à prendre pour mettre en œuvre les mesures énoncées. Le SNPTES s’impliquera pleinement dans cette co-construction. Pour le SNPTES, cet accord démontre une nouvelle fois la pertinence d’établir un dialogue social productif avec les partenaires sociaux réellement ouverts à la discussion.

mardi 6 octobre 2020

Déclaration SNPTES au CHSCT MESR du 01.10.2020

La circulation virale poursuit sa progression depuis l’été. Le dernier point de Santé Publique France en date du 29 septembre 2020 fait état d’une hausse du nombre de nouveaux cas confirmés et des taux de positivité, ces chiffres étant très certainement sous-estimés du fait des saturations de nombreux laboratoires. De plus, le nombre de clusters serait également sous-estimé du fait de l’augmentation de la circulation virale et de l’allongement des délais de validation et de signalement. Au total, en date du 29 septembre 2020, 64 départements sont en situation de vulnérabilité élevée, et certaines agglomérations, dont Paris, Lyon et Lille risquent de passer en alerte maximale, rejoignant ainsi Marseille et la Guadeloupe. Pour le SNPTES, En l’absence de traitement curatif et de vaccin, il est indispensable de poursuivre et de renforcer les actions de prévention dans nos établissements de l’ESR. Le SNPTES rappelle que le télétravail, lorsqu’il est possible, doit faire partie des moyens de prévention par limitation des bras-sages de population. En effet, dans certains établissements le télétravail est empêché par le manque de confiance de la hiérarchie directe envers les agents qui ont la possibilité de télétravailler, ce qui ajoute du stress et de l’incompréhension aux personnels déjà durement touchés par la crise sanitaire. Pour rappel, le dernier bulletin de Santé Publique France indiquait, jeudi 24 septembre que désormais, 32% des clusters avaient été enregistrés dans le milieu scolaire et universitaire, contre 22% des clusters dans les entreprises.

Dans ce contexte particulièrement tendu, le SNPTES demande :

  • Le recours au télétravail choisi et alterné dans une démarche de prévention, l’objectif étant de permettre la continuité des activités tout en protégeant les personnels et d’éviter un reconfinement local, conformément à la circulaire du 1er septembre relative à la prise en compte dans la fonction publique de l’État de l’évolution de Covid 19 ;
  • La formation en urgence des encadrants au télétravail, afin de lever ce frein à sa mise œuvre, hétérogène selon les établissements et service, et ce conformément aux propos de la ministre de la fonction publique lors du comi-té de suivi de la situation sanitaire du 30.09.2020 ;
  • La dotation aux personnels et usagers de masques aux normes AFNOR et à lecture labiale en quantité suffi-sante pour leur présence en intérieur et extérieur ainsi que pour leurs trajets. L’entretien sera assuré par l’utilisation des marchés publics d’entretien pour les premiers, et la fourniture de jetons de laverie pour les seconds ;
  • La facilitation de la reconnaissance de maladie professionnelle en cas d’exposition à la Covid-19. Le SNPTES rappelle que l’ensemble des personnels de santé de l’ESR, qu’ils travaillent pour les personnels ou les étudiants, sont pleinement impactés par la crise sanitaire et se retrouvent actuellement à pratiquer des test PCR. Ils doivent donc pouvoir bénéficier de la reconnaissance en maladie professionnelle pour l’exposition à la Covid-19 ;
  • L’abrogation du jour de carence dans la fonction publique comme dans le privé avec effet rétroactif à compter du dernier jour de la fin d’état d’urgence sanitaire, notamment afin d’enrayer les contaminations ;
  • Le retour à la première liste des pathologies pour définir les personnes vulnérables, moins restrictive que celle actuelle ;
  • La sécurisation des espaces de restauration dans les CROUS pour les personnels et usagers, tant au niveau de la chaine d’approvisionnement que dans les salles de restauration ;
  • La transparence et des consignes claires sur les conduites à tenir lors de la détection de cas avérés y compris concernant les cas contacts : le SNPTES s’alarme de l’inquiétude et de la fatigue chroniques des personnels, dans un climat de suspicion dans les établissements en lien avec la lenteur des retours de l’ARS.

Pour conclure, le SNPTES réitère tout son soutien à l’ensemble de la communauté éducative et tout particulière-ment aux étudiantes et étudiants, qui souffrent de plus en plus d’anxiété chronique. Le SNPTES appelle l’Etat à prendre en urgence ses responsabilités afin que nos personnels et usagers aient les conditions de travail et d’études qu’ils méritent.

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