Blog SNPTES de l'académie de Lille

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samedi 7 novembre 2020

Les bibliothèques et centres de documentation à l’heure du reconfinement

La circulaire du 30 octobre portant sur la mise en place du confinement précise que « les bibliothèques et centres de documentation universitaires doivent rester accessibles aux usagers sur rendez-vous : guichet de prêt (emprunt et retour) et accès aux salles de lecture».

Ce même 30 octobre, le SNPTES interrogeait la ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Madame Frédérique Vidal, sur l'absence d'outil national permettant la réservation de places de travail. A ce jour, le SNPTES n'a obtenu aucune réponse. C'est pourquoi le SNPTES réitère sa question et demande au ministère de mettre à disposition de tous les établissements documentaires de l’ESR, les outils permettant un accueil de qualité des usagers des bibliothèques et centres de documentation. A l'heure actuelle, les établissements documentaires se démènent chacun de leur côté pour mettre en œuvre un outil qui ne générerait pas une surcharge excessive de travail au personnel. Affluences, solution payante déjà en fonction dans certaines bibliothèques propose des modules très onéreux. C'est pourquoi le SNPTES demande la prise en charge par le ministère de tout surcoût engendré par la mise en place de ce service.

Concernant la jauge d'accueil, celle-ci est déjà à 50% dans la plupart des établissements documentaires depuis la rentrée universitaire. Le SNPTES s'inquiète que celle-ci n'ait pas été revue au vu de la situation sanitaire actuelle. Celle-ci ne peut être maintenue que dans le cas où toutes les conditions de mise en sécurité des personnels ou usagers sont assurées. Pour le SNPTES, le « Click and collect » reste la solution minimale à mettre en œuvre. L'accueil dans les centres documentaires doit être réservé aux usagers les plus démunis et les outils de réservation doivent permettre la limitation du nombre de réservations, par exemple à 2 demi-journées par semaine, afin de permettre au plus grand nombre d'étudiants dans le besoin de venir travailler ou de suivre leur cours en ligne.

Enfin, les horaires d'ouverture des établissements documentaires doivent permettre aux personnels d'être au maximum en télétravail tel que demandé par la ministre de la Fonction publique. Le SNPTES demande que les bibliothèques ne soient ouvertes au public que par demi-journée afin de permettre le respect du télétravail ou à minima avec une pause méridienne permettant ainsi au personnel de se restaurer tout en se protégeant et en limitant les regroupements dans les salles de pause du fait de la fermeture des espaces de restauration. De même, pour les ouvertures en soirée et fin de semaine, le SNPTES s’interroge sur leur maintien dans le contexte sanitaire actuel.

Pour le SNPTES, la continuité de service public est essentielle. L'accompagnement et le soutien aux étudiants les plus précaires sont nécessaires pour éviter tout décrochage. Pour le SNPTES, il est indispensable de déployer les moyens et outils sur le long terme et non pas au coup par coup afin d’amortir les effets de cette crise loin d'être finie sur les usagers et personnels.

vendredi 30 octobre 2020

Reconfinement : le SNPTES demande à la ministre de tirer les enseignements du premier confinement et d’assurer la continuité des services publics de l’ESR en toute sécurité pour les personnels et les usagers

Suite à l’allocution du Président de la République ce mercredi 28 octobre 2020, et face à la confirmation de la seconde vague de l’épidémie de coronavirus, un nouveau confinement est imposé aux Français du 30 octobre au 1er décembre 2020 au minimum.

Le SNPTES appelle le ministère à prendre en compte les enseignements du premier confinement, en ayant pour double objectif de “concilier les impératifs de la protection de la santé et de la sécurité des agents et des usagers” et le ”besoin d’assurer le bon fonctionnement et continuité de nos services publics”.

Le premier confinement ayant eu des incidences sur les personnels et les usagers, il est indispensable de prendre en compte les difficultés psychosociales engendrées par la restriction des contacts et déplacements des personnes à leur “strict minimum”, qui peuvent aller parfois jusqu’à l’isolement total dans des conditions précaires, suivant les situations personnelles.

C’est pourquoi le SNPTES, s’il ne peut être que favorable au confinement, au vu des dernières données communiquées, rappelle son exigence concernant les personnels qui pourraient être mis en position d’autorisation d’absence (ASA) : des formations à distance doivent leur être proposées.

Par ailleurs, et dans le cas où, dans les prochaines semaines, l’amélioration de la situation sanitaire permettrait un assouplissement des mesures gouvernementales, le SNPTES se fait le relais de la demande de nombre de collègues qui, ayant très mal vécu la “mise à l’isolement” du télétravail à 100%, avaient su retrouver un équilibre par des organisations de travail hybridant le distanciel choisi et le présentiel dans le respect des consignes sanitaires.

Pour les agents en télétravail, le SNPTES rappelle l’importance des outils et matériels mis à disposition des personnels afin de prévenir l’apparition de troubles musculosquelettiques, qui représentent actuellement 75% des maladies professionnelles dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Concernant la restauration, le SNPTES exige que les personnels et les usagers devant se rendre dans les établissements, aient à disposition un repas chaud et équilibré. Dans le cas contraire, ils doivent se voir proposer une indemnité de repas. Le SNPTES exige également que les étudiants boursiers puissent continuer à bénéficier du repas à un euros, tous les jours.

Le SNPTES exige que les nouveaux Plans de continuité d’activité (PCA) soient co-construits et validés avec et par les CHSCT locaux.

Les TP en présentiel doivent être organisés dans le plus strict respect du protocole sanitaire, la ventilation des locaux notamment doit être assurée.

Concernant la formation des étudiants, des questions se posent dès maintenant et doivent trouver des réponses au plus vite. Les principales portent sur l’accueil des étudiantes et étudiants les plus en difficultés scolaires, mais aussi qui ne disposent pas de moyens de communication suffisants pour suivre leur cursus à distance.

Par exemple :

ne pourrait-on pas conserver un accueil en présentiel, réduit et en roulement, pour les étudiants de L1, particulièrement ceux des “oui si” qui ont besoin d’encadrement renforcé ? D’ailleurs, la possibilité laissée aux CPGE de continuer leur formation normalement, alors que bien souvent le nombre d’étudiants dépassent les 40 dans une classe, est difficilement compréhensible pour les universitaires qui voient impuissants certains de leurs étudiants sombrer.

Est-ce que les étudiantes et étudiants qui ont manifesté leurs difficultés, voire impossibilité, matérielle pour suivre les cours à distance pourraient bénéficier d’accueil, même minimal, dans les locaux des établissements ?

Ou de même :

Ne devons-nous pas, dès maintenant, anticiper et communiquer sur un calendrier universitaire élargi afin que l’ensemble des évaluations puissent se faire en présentiel ? Est-ce qu’il est envisageable de maintenir des évaluations au premier semestre ?

Concernant les BU, les protocoles sont maintenant bien en place depuis le déconfinement. Les établissements et les personnels sont équipés dans la majorité des cas de matériel adéquat. Pour permettre un accueil malgré tout de qualité, il est nécessaire de veiller au renouvellement et à la présence de celui-ci en quantité suffisante.

Afin de privilégier le télétravail des personnels, l’option minimale à retenir serait le "click and collect" sur rendez-vous. Ce système est celui où il y a le moins d’interactions entre le personnel et l’usager qui chacun porte les éléments de protection.

Concernant l’accueil et le travail en BU sur rendez-vous, la réservation de places de travail est déjà en place dans plusieurs établissements par le biais de l’application Affluences. Qu’en sera-t-il pour les BU ne la détenant pas ? Sera-t-elle généralisée ? Pour le SNPTES, il ne doit pas y avoir d’étudiants “pénalisés” de par l’absence de cet outil ou de tout autre outil permettant la réservation de place de travail.

Pour le SNPTES, ouvrir les BU est essentiel à la réussite des étudiants pour les mêmes motifs qu’exposés précédemment. Cela permettrait aussi de maintenir l’emploi étudiant. Cependant, le SNPTES s’interroge sur la nécessité de maintenir une ouverture en soirée ou les week-ends.

Enfin, et pour conclure cette première prise de parole, le SNPTES tient à rappeler que faute à un désinvestissement systémique dans nos universités les marges de manœuvre n’existent plus. Les universités qui ont la charge d’accueillir de plus en plus d’étudiants, dont de plus en plus en difficultés scolaires, n’ont plus les moyens d’accomplir décemment leurs missions de formation et d’insertion professionnelle. Le SNPTES refuse que davantage de générations de notre jeunesse soient sacrifiées. Les difficultés que nous rencontrons actuellement étaient prévisibles, d’ailleurs les contaminations suivent la même courbe de progression depuis septembre. L’État aurait dû prévoir un plan d’investissement massif, à minima, dans les technologies d’enseignement à distance dans tous les établissements. A ce titre, l’appel à projet lancé cet été sur l’hybridation des formations est, pour le SNPTES, symptomatique d’un problème profond entre l’État et son système d’enseignement supérieur.

Ainsi, le SNPTES demande que soit dès maintenant discuté avec les partenaires sociaux une stratégie de gestion de la crise sur le long terme en envisageant les scénarii possibles et en déployant l’ensemble des moyens nécessaires pour amortir les effets délétères de la crise sur la formation de nos usagers. Pour le SNPTES, la crise sanitaire et ses implications vont durer des mois, voire des années, on ne peut désormais plus se limiter à une gestion au coup par coup et à court terme ; nous avons besoin de redonner de la visibilité sur le long terme et que l’État face la démonstration de la considération qu’il porte à sa jeunesse et aux personnels de ses services publics.

mardi 27 octobre 2020

Ingénieur-e pédagogique - Cat A

Université de Lille

Direction de l'Innovation Pédagogique
Service CAPE
Cité Scientifique

Descriptif du poste

CDD jusqu'au 31/08/2021

Vos missions

Sous l’autorité du responsable de service du service CAPE de la Direction de l’Innovation Pédagogique, l'ingénieur-e pédagogique contribue à la réalisation des différentes missions du service :

 1 - Le développement pédagogique des enseignants

 2 - L’accompagnement des projets pédagogiques

 3 - Le soutien à l’innovation et la transformation pédagogique

 4 - La recherche sur la pédagogie universitaire et la réussite étudiante.

Plus précisément vous devrez :

- concevoir et animer des actions de formation pour accompagner les étudiants ;

- accompagner des enseignants et des équipes pédagogiques ;

- favoriser et accompagner le développement d’innovations ;

- participer à la communication, à la promotion et à la valorisation de l’offre de formation proposée par le service ;

- fournir un appui en matière de recherche appliquée sur l’enseignement supérieur.

Profil recherché

Votre profil

Vous devrez mobiliser vos :

Notions d’ingénierie pédagogique,

Connaissances de base sur l'analyse quantitative et qualitative de données,

Connaissances souhaitée de l’organisation et du fonctionnement de l'enseignement supérieur.

Dans l’idéal vos compétences sont les suivantes :

Savoir élaborer des outils de collecte (questionnaires, entretiens, études de cas, observations de terrain, ...),

Conduire et gérer un projet,

Conduire des entretiens individuels et de groupe,

Savoir exploiter une base de données (manipulation de données, extraction de données pertinentes, fusion de bases),

Valoriser des réalisations et des résultats sous forme de rapports, de présentations orales,

Analyser des données et des informations,

Capacités rédactionnelles,

Maîtrise des outils bureautiques et des outils numériques pour l'enseignement à distance.

Mobile sur plusieurs campus de l’Université, votre expérience en gestion de projet et/ou dans le domaine de la pédagogie sera précieux pour rejoindre l’équipe du CAPE (Conseil et Accompagnement de la PEdagogie).

Niveau d'études minimum requis

Niveau II : Bac + 3 Licence, licence professionnelle

Information complémentaires

Merci d'envoyer votre CV et lettre de motivation détaillés à candidature-biatss@univ-lille.fr avant le 8 novembre 2020 en précisant les références de l'offre en objet :

2020-488405 Ingénieur-e pédagogique

Nature de l'emploi

  • Emploi ouvert aux contractuels

Syndicalement.

Dany

Technicien-ne en gestion administrative - Hôpital Jeanne de Flandre - Cat B

Université de Lille

Faculté de Médecine

Descriptif du poste

- Animation, gestion d'un secrétariat universitaire polyvalent.
- Assurer la continuité du fonctionnement de ce secrétariat.
- Accueillir et renseigner les étudiants et enseignants des différentes disciplines prise en charge par ce secrétariat.

- Organisation des enseignements dirigés des étudiants de second cycle (MED 4 et MED 5).
- Organisation des formations à Présage des étudiants MED 3.
- Organisation des enseignements des internes de spécialité.
- Logistique de certains DIU ou AUEC.
- Organisation de la journée Régionale de pédiatrie préparée 6 mois à l'avance avec 400/450 participants/an.
- Gestion des commandes pour la pédiatrie et la chirurgie Pédiatrique auprès de la Faculté de médecine en relation avec la gestion financière.
- Organisation des réunions et visio conférences du G4 (Doodle, convocation, ODJ, compte rendu).

Conditions particulières d'exercice

Secrétariat universitaire polyvalent s'occupant de plusieurs disciplines Pédiatrie, Chirurgie Pédiatrique, ORL, Gynéco obsétrique avec de nombreux intervenants

Profil recherché

- Connaître la structure de l'Université de Lille et de la Faculté de Médecine ainsi que les responsables.
- Connaître l'organisation hospitalière en Pôle.

- Maitrise des logiciels de traitement de texte, de tableur et présentation ainsi que Doodle.
- Connaissance du langage technique médical.
- Savoir dialoguer, s'interroger et trouver de l'aide en cas de besoin.
- Gérer un planning et un carnet de rendez-vous.

- Développer un esprit d'équipe avec sa collègue.
- Echanger avec cette collègue les informations concernant les missions en cours afin de ne pas rompre la continuité de fonctionnement de secrétariat.
- Se fixer des objectifs clairs en rapport avec la charge de travail demandée

- Bonne connaissance et pratique de l'outil informatique (traitement de texte, powerpoint, tableur)
- Gestion de planning et carnet de rendez vous

Niveau d'études minimum requis

Niveau IV : Baccalauréat ou diplôme équivalent

Information complémentaires

Les candidatures CV et lettre de motivation sont à transmettre à candidature-biatss@univ-lille.fr en précisant la référence de l'offre.

POSTE OUVERT UNIQUEMENT AUX CONTRACTUELS

POSTE VACANT AU 13/12/2020

CDD RENOUVELABLE

Nature de l'emploi

  • Emploi ouvert aux titulaires et/ou aux contractuels

Syndicalement.

Dany

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