Blog SNPTES de l'académie de Lille

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vendredi 28 août 2020

Technicien-ne en chimie analytique - Cat B

Descriptif de l'employeur

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche placé sous la double tutelle du ministère en charge de l’agriculture et du ministère en charge de la recherche.

C'est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation créé le 1er janvier 2020. Institut de recherche finalisé issu de la fusion entre l’Inra et Irstea, INRAE rassemble une communauté de 12 000 personnes, avec 268 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France.

L’institut se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal, et se classe 11ème mondial en écologie-environnement. Face à l’augmentation de la population, au changement climatique, à la raréfaction des ressources et au déclin de la biodiversité, INRAE construit des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.

Descriptif du poste

Le laboratoire d'Analyses des Sols d'Arras est une unité de service INRAE. Ses principales missions consistent à réaliser des analyses de sols et des développements méthodologiques en lien avec la caractérisation des sols. Ces activités sont à l'usage principalement des chercheurs d'INRAE et des chercheurs institutionnels. Les déterminations réalisées au laboratoire peuvent être à vocation agronomique et/ou environnementale. L'unité comporte 24 agents dont l'activité principale relève du domaine de la chimie analytique.

Vous travaillerez principalement dans le domaine de l'analyse de contaminants des sols (dosage des éléments traces métalliques, contaminants traces organiques, par exemple). Pour ce faire,vous exercerez votre activité sur des techniques de spectrométrie type ICP-OES et ICP-MS et/ou des méthodes chromatographiques type LC MSMS ou GC MSMS.

Vous travaillerez sous la responsabilité d'un ingénieur dans le cadre d'une activité de prestation de service, et dans le cadre de développement de nouvelles méthodes d'analyses afin de répondre aux besoins spécifiques de la recherche.

La politique qualité du LAS (accrédité par le COFRAC) implique une attention particulière à apporter au manuel qualité du LAS, et aux différentes consignes de travail.

Vos activités seront les suivantes :

- Conduire des expériences de laboratoire dans le domaine de l'analyse .

- Contrôler la bonne marche des expériences, le réglage des appareils et/ou la conduite des mesures .

- Préparer les échantillons pour l'analyse selon un protocole défini .

- Collecter les résultats, les mettre en forme .

- Tenir un cahier de laboratoire . élaborer les différentes fiches de préparation des réactifs et solutions .

- Installer les différents postes de travail, effectuer les montages de l'appareillage .

- Effectuer les approvisionnements et la gestion des stocks de produits chimiques, de petits matériels, de fluides ou gaz .

- Effectuer les réglages, étalonnages et la maintenance de premier niveau .

- Gérer le planning d'utilisation des appareils et des salles d'expériences .

- Travailler en équipe avec les techniciens du service .

- Veiller au respect des règles d'hygiène et de sécurité.

Profil recherche

- Notions de base dans les principaux domaines de la chimie.

- Notions de base sur certains outils mathématiques nécessaires à l'analyse des résultats.

- Notions de base sur les concepts de qualité appliqués aux techniques d'analyse chimique.<

Information complémentaires

Poste à pourvoir le 01/02/2021

Personne(s) à contacter :

Nicolas PROIX
03 21 21 86 35
nicolas.proix@inrae.fr

Annie GUERIN
03 21 21 86 38
annie.guerin@inrae.fr

Nature de l'emploi : Emploi ouvert aux fonctionnaires et/ou aux contractuels

Syndicalement.

Dany

Chef-fe de projets en recherche - Cat A

Direction générale Déléguée Recherche et Valorisation

Université de Lille

Campus Cité scientifique

Descriptif du poste

MISSIONS

Le poste est rattaché à la Direction Générale Déléguée de la Recherche et de la Valorisation, composée de trois directions, 65 agents . L'université comporte 66 unités de recherche et personnels de recherche.
Le poste s’exerce dans un environnement complexe lié à la taille de l’Université.
La DGD recherche souhaite mettre en place des solutions numériques métiers. Votre mission :
Prendre en charge l'implantation des solutions informatiques déjà identifiées en lien avec les équipes de la direction recherche et de la direction des systèmes d'information.
Comprendre et traduire les besoins fonctionnels de la direction et identifier les solutions techniques,
Accompagner les équipes dans la conception et l'intégration des solutions

ACTIVITÉ

- Animer une équipe projet
- Analyse des besoins des services,
- Prendre en charge la rédaction de spécifications à destination des équipes de développement,
- Réceptionner la livraison des solutions, les tester avant les intégrer et les présenter aux équipes de la direction
- réaliser les paramétrages retenus pendant la phase d’analyse.
- analyser les risques liés aux projets,
- valider le fon fonctionnement des outils,
- Intervenir en tant que support au service, dans la montée en compétences des équipes
- Animer des sessions de formation pour la prise en main de l'outil
- Rédiger les supports pour les utilisateurs
- Assurer l'accompagnement et suivi des besoins
- Assurer le support fonctionnel auprès des équipes
- Assurer le reporting de l'avancement des projets auprès de la direction

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES

Organisation de l'Enseignement supérieur et de la recherche publique
Environnement et architecture des Systèmes d'Informations
base de données
Analyse fonctionnelle et technique

Gestion de projet : maitrise
Mettre en place une gouvernance de projet (COPIL, Groupe projet...) : maitrise
Manager fonctionnellement une équipe : maitrise
Structurer, conduire, organiser, mettre en oeuvre un projet ou un programme de projets : maitrise
Être force de proposition : maitrise
Rédiger les documents du projet, réaliser des synthèses : maitrise
Faire du reporting avec des indicateurs : maitrise
Conduire le changement : maitrise

Sens développé des relations humaines
Écoute, diplomatie
Aptitude à fédérer, motiver, animer les équipes
Faire preuve de pédagogie
Sens de l'organisation

De préférence de formation informatique
Expérience de gestion de projets informatique souhaitable ( master en management SI)

Niveau d'études minimum requis : Niveau I : Bac + 5 Master, diplôme d'ingénieur ou diplôme équivalent

Information complémentaires

CDD du jusqu'au 31/12/2021

Merci d'envoyer votre CV et lettre de motivation détaillés à candidature-biatss@univ-lille.fr avant le 10 Septembre 2020 en précisant les références de l'offre en objet : 2020-432815 Chef-fe de projets en recherche

Syndicalement.

Dany

mercredi 26 août 2020

Universités françaises ou la chronique d’un crash annoncé

La rentrée universitaire 2020 présente des risques considérables pour nos universités et il s’agit pour le gouvernement de bien mesurer l’étendue des difficultés qui nous font face pour proposer une réponse à la hauteur de la situation, dès maintenant, car l’urgence n’a jamais été aussi grande.

Ce crash de nos universités, qui semble de plus en plus inéluctable si aucun moyen n’est investi avec force, ne pourra pas être imputé aux personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche dont, finalement, le seul tort est d’avoir réussi à assurer jusqu’ici leurs missions de service public sans qu’on leur en ait donné les moyens. Le risque que la France fait courir sur l’instruction de sa jeunesse n’est plus tolérable. L’instruction est un des atouts les plus sûrs pour l’avenir de notre pays et investir dans le système éducatif doit être une priorité. Doit-on laisser sacrifier notre jeunesse ?

Pourquoi cette rentrée 2020 s’annonce à très haut risque ? Parce que plusieurs paramètres sont extrêmement alarmants et mettent en péril un système universitaire fragilisé par des années de sous investissements.

On doit tout d’abord distinguer et rappeler les facteurs d’ordre démographique et de sous-investissement systémique :

  • L’accroissement démographique des étudiants n’a jamais été compensé par une augmentation des recrutements de personnels, qu’ils soient BIATSS [1], enseignants ou enseignants-chercheurs. Le taux d’encadrement est ainsi passé d’environ 15 étudiants/enseignants en 2007 (moyenne des pays de l’OCDE, l’Allemagne étant à 11 étudiants/enseignants) à plus de 17. Cet accroissement démographique est de l’ordre de 200 000 étudiants rien que dans les dix dernières années. Ainsi, en 2019, il manquait environ 14 000 personnels enseignants et 14 000 personnels BIATSS (en prenant un ratio de 1 entre personnel enseignant et personnel de soutien et de support, ce qui est très en deçà des meilleurs standards internationaux) pour être dans les mêmes conditions d’accueil des étudiants dans les universités qu’en 2010.
  • Cet accroissement démographique perdure et, en avril dernier, le SIES publiait les dernières projections pour 2020 et estimait que la prochaine rentrée verrait 14 000 étudiants supplémentaires par rapport à 2019 s’inscrire dans les universités.
  • Le taux de réussite du baccalauréat 2020 est d’environ 8 points supérieur à la moyenne des dernières années. Cette augmentation va conduire les quelques 50 000 néo-bacheliers à majoritairement poursuivre leurs études dans le supérieur ; une grande partie d’entre eux devrait donc rejoindre les universités à la rentrée 2020.

Ces ordres de grandeurs des flux d’entrée des étudiants dans les universités montrent qu’on peut s’attendre à une augmentation d’environ 60 000 étudiants uniquement entre 2019 et 2020 ! Le déficit de personnels d’une année sur l’autre serait donc de 4 000 personnels enseignants (avec un taux d’encadrement pris égal à 15 étudiants par enseignant) et 4 000 personnels BIATSS. Ce déficit de personnel s’ajoute à celui précédemment évoqué en point 1, conduisant à un manque cumulé de 36 000 agents sur une décennie, l’équivalent de 4.5 fois l’université d’Aix-Marseille !
En outre, ce manque de personnels fait face à un manque tout aussi problématique de locaux pour accueillir correctement nos étudiantes et étudiants. Il faut de nouveau parler ici d’universités entières à bâtir. À titre indicatif, en prenant un ratio global (faible) de 5 m2 par étudiant, il manque 300 000 m2 de bâtiment en 2020 pour accueillir les étudiants dans les mêmes conditions qu’en 2019 et, malgré les plans campus, sûrement autour du million de m2 sur la dernière décennie.

La crise sanitaire de la COVID-19 : la difficulté de trop ?

Au tableau précédemment décrit viennent donc s’ajouter les conséquences directes ou indirectes de la crise sanitaire actuelle. On peut brièvement évoquer les points suivants :

  • La crise sanitaire s’est imposée à tous. La période de confinement a obligé à un enseignement, dans le secondaire comme dans le supérieur, entièrement assuré à distance. Malgré l’investissement remarquable de l’ensemble des personnels, qui rappelons le, ont dû s’adapter au pied levé à la situation, de nombreux lycéens et étudiants en difficulté n’ont pas pu bénéficier du même suivi que via l’enseignement en présentiel. En outre, l’accès aux moyens techniques d’enseignement à distance est grandement hétérogène et dépend clairement du milieu social des élèves et des étudiants. Ainsi, que cela soit les néo-bacheliers qui intégreront le supérieur, comme les étudiants déjà à l’université, un très grand nombre de jeunes étudiantes et étudiants devront faire l’objet d’une attention encore plus grande et d’un accompagnement plus fort pour les conduire à la réussite dans leur cursus universitaire.
  • Enfin, l’incertitude sanitaire sur l’année universitaire qui s’ouvre vient faire craindre le pire au niveau de l’organisation des enseignements. Comment imaginer que des cours en amphithéâtres bondés, image désormais classique d’une rentrée à l’université, puissent se tenir ? Quelles solutions pour accueillir nos étudiants en préservant leur santé et celle des personnels ? L’hybridation des formations, un mélange d’enseignement à distance et en présentiel, a souvent été évoqué par la Ministre Frédérique Vidal comme une possibilité. Or, le temps nécessaire à la mise en place de ce type de support, tout en assurant une partie de la formation en présentiel à des étudiants de plus en plus nombreux avec de moins en moins de personnel est incompatible avec le déroulement d’une année universitaire. En outre, en plus du temps et des personnels, il est nécessaire que l’ensemble des acteurs de la formation acquière des nouvelles compétences. Un autre point, qui symbolise à lui seul la vision délétère et hors sol du gouvernement sur cette problématique : le financement pour mettre en place ce type de solution est réalisé par appel à projet. Ainsi, dans le contexte critique où le temps et les forces manquent, l’État a sollicité de ses agents qu’ils perdent du temps à écrire un projet pour obtenir un financement, trop faible, pour répondre à un problème qui se pose à tous, sans que tous les projets ne soient au final financés (15 projets financés pour 69 déposés) !

On pourrait énumérer un à un les problèmes qui vont s’imposer à nous alors que les moyens humains ne permettent pas de gérer une période sans crise. Il est temps d’affronter la réalité et de réagir.

Que faire ?

Sur le long terme, la solution est simple, il faut réinvestir massivement dans notre enseignement supérieur et notre recherche. Plus l’État tardera à le faire, plus les montants à réinvestir seront grands… et entre temps, des générations d’étudiants seront laissées pour compte. L’évidence de ce réinvestissement s’impose à tous et, pour en attester, nous citerons ici des passages du livre blanc de 2017 sur l’enseignement supérieur et de la recherche (pages 20-21) :
“ Pour réussir la mise en œuvre des stratégies nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche, une augmentation des moyens qui y sont consacrés, notamment publics, a été décidée...
Pour y parvenir, il faudra augmenter les dépenses de l’État d’environ 10 milliards d’euros en 10 ans….
Les moyens pour l’enseignement supérieur prévoient l’accompagnement de l’augmentation du nombre d’étudiants et une amélioration de la qualité, en phase avec l’objectif de diplômer 60% d’une classe d’âge au niveau supérieur. Cette évolution se situe dans une fourchette allant de 335 000 étudiants supplémentaires de 2015 à 2024 (tendance actuelle) à 735 000 étudiants supplémentaires. Les moyens supplémentaires nécessaires sur 4 ans se situent entre 1 550 M€ et 3 000 M€. Ils seront réévalués en fonction du constat de l’évolution du nombre d’étudiants.

… Le coût pour le pays doit être mis en regard des gains, mesurés dans l’étude de l’OFCE qui a été annexée au Livre Blanc. À l’horizon 2020, le coût net serait de 0,07 points de PIB (770 M€). L’impact de long terme est très important : sur la croissance (+10 points de PIB soit 220 milliards d’euros) comme sur l’emploi (400 000 emplois). L’enseignement supérieur et la recherche sont un investissement pour notre pays. “

Ce constat a été formalisé en 2017 par les membres du comité du livre blanc dont faisait partie, entre autre, Jean Pisani-Ferry, économiste, commissaire général de France Stratégie membre de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron. Le SNPTES rappelle aussi que l’Allemagne s’apprête à investir 60 milliards d’euros sur 10 ans dans son enseignement supérieur et sa recherche alors qu’elle est déjà passée d’une dépense totale en recherche et développement de 2.5 % PIB à plus de 3% PIB de 2007 à 2017 ; la France stagnant quant à elle à 2% de son PIB.

Si on ne peut nier que, depuis plus d’un an, le précédent gouvernement et l’actuel, ont engagé la France dans la mise en œuvre d’une loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), on constate malheureusement que les moyens qui sont envisagés ne sont pas à la hauteur des besoins et seront investis, en outre, sur une période trop longue. Ceci va cependant dans le bon sens et répond, dans l’idée, à ce que le SNPTES demande pour faire face à la situation que nous venons de rapidement décrire. Notons également, que cette LPPR vise principalement à augmenter notre potentiel dans la recherche sans réinvestir, si ce n’est indirectement, dans l’enseignement supérieur. Or, comme nous venons de le démontrer, les missions de formation sous-dimensionnées en personnels grèvent d’autant notre capacité de recherche. En outre, la richesse de l’enseignement supérieur réside en grande partie dans cette dualité formation/recherche. Il ne saurait donc être question d’investir de manière différenciée dans un de ces deux domaines. C’est pourquoi, le SNPTES demande, comme il l’a fait en mai dernier dans la lettre ouverte adressée à la Présidence de la République, que la LPPR devienne une loi de programmation de l’enseignement supérieur et de la recherche et que les montants investis répondent à l’urgence en matière de volume et de chronologie de déploiement.

Sur le court terme, il faut redonner du souffle et des perspectives meilleures aux personnels, aux étudiantes et étudiants et à leur famille. Pour cela, il est nécessaire de mettre sur la table des négociations une programmation budgétaire ambitieuse que le SNPTES appelle de ses vœux afin que les personnels puissent accepter et supporter l’effort qui leur est demandé en se projetant dans un futur plus enviable. Évidemment, il est également indispensable d’investir très rapidement et d’amorcer le recrutement des personnels nécessaires à l’accomplissement des missions de formation, d’insertion professionnelle et de recherche, en particulier dans les universités. L’État doit avoir un discours fort et mobilisateur pour renouer le lien de confiance avec ses agents rompant avec des propos dénonciateurs souvent ressassés.

[1] personnels BIATSS : personnels de Bibliothèques, Ingénieurs, Administratifs, Techniques, Sociaux et de Santé

lundi 24 août 2020

Coordonnateur/Coordonnatrice Pédagogique d'un site IEJ F/H - Cat B

Présentation du groupement d’intérêt public :

Le GIP-FCIP (Groupement d’Intérêt Public Formation Continue Insertion Professionnelle) a pour objet la mise en œuvre d’un ensemble de services concourant à l’éducation et à la formation Tout au Long de la vie. Il est au service des Hommes, des organisations, des territoires, il accompagne les mutations économiques et sociales dans la région Hauts-de-France. Le GIP-FCIP a des missions de coordination et de gestion de projets, de formation, d’ingénierie conseil, d’évaluation de dispositifs et des politiques de formation.

Il exerce son activité en direction d’interlocuteurs multiples. En appui du rectorat de Lille, il assure le portage de projets éducatifs relatifs à la formation et à l’insertion des jeunes. En appui du réseau des GRETA, il participe à la professionnalisation des personnels du réseau, porte et coordonne des réponses aux appels d’offres et appels à projets publics et privés régionaux, voire nationaux. Le GIP FCIP est également porteur, pour le réseau, du déploiement des pratiques numériques et de l’e-learning, ainsi que du dispositif de Validation desAcquis. Le GIP-FCIP pilote et organise la formation des apprentis de la Région grâce à son Centre académique : 4000 apprentis sur 67 unités de formation par apprentissage (UFA). Aujourd’hui, en pleine expansion, le GIP-FCIP compte environ 260 collaborateurs. Le GIP FCIP s’insère continuellement dans de nouveaux projets tels que la Qualité de Vie au Travail, la généralisation du télétravail et la politique d'accueil des personnes en situation de handicap. Le GIP FCIP est certifié AFAQ selon le référentiel ISO 9001 – 2015 depuis le 28 décembre 2018 et enregistré au DATADOK.

Missions afférentes au poste :

Placé-e sous l’autorité du Directeur du GIP-FCIP, le/la coordonnateur/coordonnatrice IEJ travaillera sous l’autorité fonctionnelle du chef de projet IEJ. Sa mission principale est de contribuer à la conception des parcours personnalisés. Pour ce faire, il/elle active les différents acteurs pour la mise en œuvre des modules d’accompagnement et de formation.

Il/elle sera en relation étroite avec :

o les pilotes de la région académique et en particulier la déléguée régionale académique aux relations européennes, internationales et à la coopération, ses adjoints et chargés de mission,

o les services support du GIP-FCIP : services gestion et comptable

o les établissements scolaires et leurs personnels

o les partenaires éducatifs européens

Activités :

La personne recrutée aura à assumer les missions suivantes :

✓ Contribuer à la conception des parcours personnalisés :

o Coordonner les séances d'accompagnement individuel et les cours collectifs en faisant appel à des intervenants,

o Organiser l'emploi du temps du jeune sur la base du parcours défini lors du diagnostic d'orientation de l'étape 2,

o Articuler les interactions entre les différents acteurs de la formation initiale, information et orientation, apprentissage et formation continue,

o Participer à la construction et mettre en œuvre une méthodologie d'accompagnement du jeune (tests d'évaluation ; compétences métiers ; recherche d’emploi),

o Participer, à titre accessoire, à la formation des jeunes sur l'acquisition de la culture d'entreprise, la veille sectorielle, etc…

o Collaborer avec le chargé d'insertion pour assurer la rencontre entre les entreprises et le jeune (Job dating, prescription envers le jeune pour participer à des forums pour l'emploi des jeunes).

✓ Accompagner les jeunes :

o Accueillir les jeunes, définir un plan d'action personnalisé à chaque jeune prenant en compte le diagnostic d'orientation de l'étape 2, réaliser des entretiens individuels hebdomadaires et diriger le jeune dans les unités de formation,

o Organiser des stages en entreprise (organisation administrative, visite en entreprise, suivi de l’assiduité),

o Identifier les freins à l'apprentissage et trouver des solutions pour les lever (aide à la mobilité, aide au logement),

o Accompagner le chargé d'insertion pour la signature éventuelle d'un contrat d'apprentissage entre le jeune et l'entreprise.

✓ Suivre l'activité :

o Suivre tous les jeunes NEET dès leur entrée dans un parcours personnalisé quels que soient les modules suivis,

o Assurer le suivi administratif des formations et des stages.

✓ Contribuer au système de management de la qualité (SMQ)

o Suivre et respecter les procédures qualité du service.

Renseigner les justificatifs, y compris pour le suivi de sa propre activité, et suivre les indicateurs.

Profil du candidat :

De formation supérieure dans l’insertion professionnelle ou l’encadrement des jeunes (BAC+2 minimum) vous disposez d’une première expérience probante dans les missions citées ci-dessus.

✓ Connaissances requises :

o Techniques de rédaction

o Environnement de l’éducation et de la formation

o Du monde économique régional o Système éducatif et ses enjeux

o Milieu professionnel et marché de l’emploi

o Cadre légal et déontologique du domaine

o Méthodes et outils d’aide à l’orientation professionnelle

✓ Compétences opérationnelles :

o Maîtriser la suite Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint)

o Savoir communiquer des informations o Conduire des entretiens

o Réaliser des bilans d’activité o Sens de l’organisation

o Sens relationnel o Capacité d’écoute

o Travailler en équipe

✓ Compétences comportementales :

o Autonomie o Esprit de synthèse o Sens de l’initiative

o Sens des relations humaines o Écoute/compréhension des autres

o Adaptabilité

o Maitrise de soi

o Réactivité

Ce poste est ouvert à toutes personnes en situation de handicap.

Date de démarrage du contrat :

Le poste est à pourvoir pour le 1er septembre 2020

Type de contrat et durée de la mission :

Le poste est ouvert :

o aux titulaires de catégorie B par voie de détachement ou de mise à disposition

o aux salariés contractuels sous la forme d’un CDD 10 mois reconductible selon l’appel à projet.

Implantation géographique : Le poste est basé à Saint-Omer.

D’importants déplacements sont à prévoir sur la côte d’Opale.

Contact : Pour toute précision, merci de contacter Madame Sylvaine BRIOIS, Secrétaire générale adjointe en charge des ressources humaines ou poser vos questions par mail à l’adresse recrutement.gipfcip@ac-lille.fr

Envoyer un curriculum vitae et une lettre de motivation uniquement à l'adresse recrutement.gipfcip@ac-lille.fr avant le 24 août 2020

Syndicalement

Dany

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