Blog SNPTES de l'académie de Lille

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Informations générales

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dimanche 14 mars 2021

Possibilités de promotions par liste d’aptitude au titre de l’année 2021

Nombres de possibilités de changement de corps

Grades Possiblités

IGR

32

IGE

179

ASI (*)

87

TECH RF

293

 

ITRF : évolution du nombre de possibilités par LA

 

2021

2020

2019

2018

2017

2016

2015

TECH

293

317

277

294

291

271

231

ASI

87

184

178

162

99

98

81

IGE

179

176

170

170

106

106

85

IGR

32

32

30

31

26

28

24

 
(*) Le différentiel important entre le nombre de possibilités ouvertes en 2021 et le contingent 2020 est lié à la fin de l’application des mesures transitoires prévues par l’article 34 et article 82 du  décret n° 2017-852 qui prévoyait que par dérogation aux dispositions du 2° de l'article 34 relatif à l'inscription sur la liste d'aptitude d'accès au corps des assistants ingénieurs, la proportion pouvant être appliquée à 5 % de l'effectif des fonctionnaires en position d'activité et de détachement dans le corps des assistants ingénieurs régi par le décret du 31 décembre 1985 était fixée à 80 % au titre des années 2018, 2019 et 2020.

Pour rappel : ces mesures transitoires ont été obtenues par le SNPTES. Ces possibilités supplémentaires ont permis de doubler le nombre de possibilités par liste d'aptitude pour les techniciens toujours soumis au goulet d’étranglement que constitue le passage de TECH vers ASI.

mardi 9 mars 2021

CNESER du 9 mars 2021, déclaration du SNPTES : halte aux pousse-aux-crimes !

Dans ce contexte particulier où un seul mot d'ordre devrait prévaloir : aider les étudiants et étudiantes, la communauté de l'enseignement supérieur et de la recherche a été attaquée comme elle ne l'a jamais été. Attaquée au lieu d'être soutenue, tout d'abord, par notre Ministre qui a, médiatiquement, diligenté une enquête digne du maccarthysme. Attaquée, ensuite, par des nostalgiques de la délation qui ont constitué puis diffusé largement une liste comprenant les coordonnés de 600 collègues dont les thèmes de recherche ont le malheur d'aborder des questions qui dérangent la fachosphère (féminisme, genre, race, discrimination, génocides, religion, racisme, antisémitisme, colonialisme, etc.). Attaquée, on aimerait dire enfin, dans un IEP lorsque quelques pousse-au-crime affichent volontairement les noms de deux collègues enseignants-chercheurs taxés de "fachos" et d'"islamophobe"... Dans ce dernier épisode, le SNPTES aurait aimé ne pas voir apparaître, le nom d'un syndicat étudiant auquel un bon nombre d'entre nous, par nostalgie, demeure attaché.

Par ailleurs, il y a un an commençait le premier confinement de tout le pays et dans le monde pour lutter contre la COVID-19. Une période inédite dans notre histoire contemporaine avec une crise sanitaire terrible, éprouvante et qui a fait déjà près de 90 000 morts dans notre pays. Cette crise qui dure encore a bouleversé nos vies, nos modes de travail, nos échanges et relations sociales. La communauté universitaire, passé une rapide sidération, a fait preuve d’un sens remarquable des responsabilités et dans un temps record s’est réinventée pour poursuivre du mieux possible ses missions fondamentales de formations et de transmission des connaissances. Les modalités pédagogiques ont été adaptées, l’université s’est projetée. Cette mobilisation extraordinaire de toute une communauté universitaire a été possible par l’engagement indéfectible des équipes pédagogiques, des personnels et des gouvernances des établissements.

Les personnels, très éprouvés après cette année, sont restés mobilisés pour les étudiants dont la situation matérielle, l’état psychologique et la santé se sont dégradés très rapidement.

Le SNPTES rappelle que la précarité des étudiants doit être combattue avec la plus grande détermination et la Ministre doit être mobilisée pour lutter contre les effets dévastateurs de la crise.

lundi 8 mars 2021

Journée Internationale des droits des Femmes : Pour le SNPTES, la défense des droits des femmes, c’est tous les jours et pas uniquement dans les discours !

En cette 44e journée internationale des droits des femmes, l’ONU a souhaité mettre en avant le “Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19”.   Ce thème fait écho à la 65e session de la Commission de la condition de la femme qui se tiendra au siège des Nations unies du 15 au 21 mars prochain et qui étudiera la “Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, l’élimination de la violence, la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles”.

Pour le SNPTES, le chemin à parcourir pour arriver à ce futur égalitaire est encore long. Cette année de crise sanitaire et économique a été marquée par une accentuation des inégalités entre les femmes et les hommes, après un demi-siècle de réduction des inégalités entre les sexes. Ce triste constat issu de l’enquête Coconel réalisée du 30 avril au 4 mai 2020, doit faire réagir notre gouvernement en faisant une priorité absolue de ce combat pour l’égalité femmes-hommes ! 

Cependant, cette année et encore plus que les autres, le SNPTES tient à mettre en valeur des actions menées par des femmes qui ont su “retrousser leurs manches” et prendre de front cette terrible période, aux côtés de leurs collègues masculins !

Nous avons pu compter sur l’implication sans faille des femmes dans leurs missions au service de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ainsi, les chercheuses ont été en première ligne de la lutte contre la Covid-19, et l’exemple le plus marquant de cette pandémie est certainement Katalin Kariko, biochimiste à l’origine des nouvelles technologies d’ARN messager qui ont permis de développer un premier vaccin contre la Covid-19. En France, l'Inserm a récompensé trois chercheuses (Dominique Costaglia, Florence Ader et France Mentré). Les femmes scientifiques ont joué et jouent encore un rôle essentiel, de la recherche sur le virus au développement de vaccins, en passant par le soin des patients ou encore l’étude de l’impact économique et social dévastateur de la pandémie. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré récemment que « Les femmes et les filles ont toute leur place dans les sciences. Et pourtant, les stéréotypes écartent les femmes et les filles des carrières scientifiques. Il est temps d’admettre qu’une plus grande diversité favorise une plus grande innovation ».

Il en est de même au niveau politique. Des chercheurs qui ont étudié 194 pays en ont conclu que ceux dirigés par une femme ont pris plus rapidement des décisions permettant de protéger la population plutôt que l’économie et cela s’est avéré “payant” avec une plus faible mortalité et un recul plus rapide du virus.  

Pour le SNPTES, ces quelques exemples démontrent, si cela était encore nécessaire, que les femmes ont toute leur place au plus haut niveau. Il est temps que l’éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes soit une réelle priorité telle que stipulée dans le Code de l’éducation.

mercredi 17 février 2021

Islamogauchisme, la FA-ENESR et le SNPTES condamnent la dernière lubie de la Ministre de l’enseignement supérieur

La FA-ENESR et le SNPTES viennent de prendre connaissance de la décision de Madame Frédérique Vidal de confier au CNRS une étude destinée à déterminer, parmi les recherches menées au sein des seules universités, celles qui pourraient être taxées d’islamogauchisme afin de les « distinguer ce qui relève de la recherche académique ». Pour nos organisations, cette décision singulière de confier cette étude au CNRS pourrait mettre ce dernier et ses personnels, notamment chercheurs, en difficulté mais, surtout, cette décision méconnait le fait que des liens forts existent entre les universités et cet organisme de recherche.

La FA-ENESR et le SNPTES demande à notre Ministre de préciser un peu plus les faits qui justifient une telle décision et, si ces derniers existent, de saisir les instances administratives, notamment, disciplinaires, ainsi que le procureur(e) de la République comme l’y autorise l’article 40 du Code de procédure pénale. Autrement dit, nos universités, dans le contexte actuel, peuvent se passer largement de suspicions fondées sur un tombereau de rumeurs aux fondements nauséabonds !

Enfin, la FA-ENESR et le SNPTES ont le regret de rappeler à Madame Frédérique Vidal, qu’un ou une ministre, face à des attaques infondées contre ses établissements et ses agents, doit les défendre et non, comme en l’espèce, en remettre une couche.

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