Blog SNPTES de l'académie de Lille

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lundi 29 mars 2021

Élections au Comité national de la recherche scientifique (CoNRS)

Vous le savez certainement déjà, le CoNRS va renouveler ses sections cette année. Le processus électoral est bien entamé puisque les listes définitives ont été établie. Pour savoir si vous êtes électeur ou électrice et dans quelle section, vous pouvez vous rendre à cette adresse :

http://liste-electorale.dsi.cnrs.fr

L’ensemble des personnels non CNRS travaillant en unité mixte ainsi que l’ensemble des personnels du CNRS composent les collèges électoraux et tout électeur ou électrice est éligible.

Le CoNRS qu’est-ce que c’est ?

En bref, le Comité national regroupe 41 sections qui à travers l’ensemble des thématiques balaient l’ensemble des champs de la recherche avec en complément les CID (commission interdisciplinaire) qui abordent les interfaces entre les sections et les recherches à caractère plus interdisciplinaires. Le CoNRS est aussi composé des Conseils scientifiques d’instituts du CNRS et du Conseil scientifique du CNRS. Le CoNRS est l’instance d’évaluation de la recherche, attachée au CNRS, mais néanmoins indépendante de lui quant aux décisions, avis et motions qu’il soutient. Les sections et CID instruisent les évaluations du CoNRS.
Les missions des sections du CoNRS sont diverses (liste non exhaustive) :

  • évaluations des unités dont le CNRS est l’une des tutelles ou la seule tutelle ;
  • évaluation des groupements et fédérations de recherche, des écoles thématique, … ;
  • évaluation des chercheurs du CNRS et leur promotion ;
  • recrutement des CR et DR CNRS, reclassement suite à la réussite au concours ;
  • recrutement et promotion des ITA grâce à la participation des élus du collège C aux différents jurys d’évaluation.

Pourquoi se présenter aux élections au CoNRS ?

Ces élections sont importantes pour la recherche en général du fait des missions qui incombe au Comité national, mais aussi parce qu’il donne son avis sur la politique scientifique du CNRS qui est tutelle de très nombreuses unité mixte de recherche ou de service dans lesquels nous travaillons, il donne un avis sur la pertinence pour le CNRS d’être tutelle de ces unités.
Ces élections sont importantes aussi pour le SNPTES, notamment pour donner sa vision de la recherche et soutenir l’ensemble des personnels qui la font, pour garantir des recrutements de qualité sans localisme en accord avec les mandats du SNPTES et les principes républicains.

mardi 23 mars 2021

Prime Covid dans nos établissements, la prime de la discorde !

Alors que le gouvernement a décidé l’an dernier d’attribuer à quelques agents de la fonction publique une prime visant à récompenser l’investissement exceptionnel qu’ils ont fourni pour assurer la continuité du service public durant la crise sanitaire, il est temps de mesurer si les inquiétudes exprimées par le SNPTES à l’annonce de cette prime en juin 2020 se sont vérifiées.

Le SNPTES fort du maillage territorial de ses militants, a pu obtenir des éléments, quand ceux-ci étaient portés à la connaissance des personnels, relatifs aux :

  • montants alloués, abondés ou non par les établissements ;
  • leur répartition (catégories, corps, emplois) et leurs critères d’attributions ;
  • le circuit de proposition et de validation ;
  • le passage en instance ou non ;
  • le ressenti général de cette prime (des bénéficiaires et des exclus) et les conséquences éventuelles sur le collectif de travail.

Par ailleurs, le montant global de l’enveloppe attribué à cette prime, autour de 12 millions d’euros pour le périmètre enseignement supérieur et recherche, devait conduire à ce qu’uniquement 5% des personnels en bénéficient, hors abondement des établissements. Le SNPTES salue les efforts de certains établissements, bien que leur nombre et les montants concernés aient été trop faibles pour pallier les inégalités dénoncées par notre syndicat dès juin 2020. A contrario, certains établissements ont poussé le cynisme de cette prime jusqu’à justifier leur décision de ne pas augmenter l’enveloppe ministérielle en arguant que les primes qui auraient été versée par l’établissement en propre auraient été « injustes » car non défiscalisées… un comble !!

De manière générale, nous avons constaté une grande inégalité entre collègues et entre établissements, le passage en instance (Comité technique, Conseil d’administration) n’a pas été systématique et des différences de critères importantes ont pu exclure certains personnels (enseignants, enseignants chercheurs) ou certaines fonctions de direction comme les responsables administratif et financier ou de composante). De nombreux militants ont relevé une opacité, voire « aucune transparence » dans l’attribution de la prime COVID. Localement, des directions reconnaissent que cette prime est « la prime de la discorde » ; l’enveloppe est trop faible et le nombre de personnes concernées trop restreint. Les personnels des Services communs de documentation sont souvent exclus du dispositif. Cette prime « symbolique » est donc source de tensions. Beaucoup d’agents qui s’attendaient à recevoir une prime n’en ont pas eu, et ceux qui l’ont perçue ont souvent été déçus du montant. Certains éprouvent de la frustration, voire un sentiment d'injustice de ne pas avoir été récompensés des efforts effectués pendant le confinement. Pour le SNPTES, les effets délétères de cette prime COVID se feront sentir sur le long terme. A ce jour, dans certains établissements, nous constatons que les polémiques perdurent au sujet des attributions, les agents étant déstabilisés de ne pas savoir comment elle a été versée, sans réponses parfois de leur hiérarchie. Cette situation a aggravé l’exposition des agents aux risques psychosociaux car la défiance s’est installée. Et alors que la grande majorité des collègues ont eu une charge de travail exceptionnelle durant l’année 2020, et participé à l’effort collectif, ils n'ont pas eu de reconnaissance.

Le SNPTES avait mis en garde le gouvernement : les effets sur le terrain ont bien été délétères et conduisent au découragement d’une grande partie des personnels. Le SNPTES rappellera toutes ses recommandations en la matière, si le gouvernement décidait de reconduire cette prime COVID aux fonctionnaires pour l’année 2021, à l’image du secteur privé.

lundi 15 mars 2021

Chargé de communication - Cat A

L’Université Polytechnique Hauts-de-France accueille près de 13 000 étudiants.

L’Université Polytechnique Hauts-de-France est née de la transformation de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis.

S’appuyant sur la pluridisciplinarité de l’établissement (hors santé), le professeur Abdelhakim Artiba, président de l’Université, a fédéré dès 2016, l’ensemble de la communauté universitaire autour d’un projet unique en France, celui d’une université polytechnique. En septembre 2019, l’Etat français a créé par décret l’Université Polytechnique Hauts-de-France et approuvé ses statuts d’établissement expérimental.
« La fertilisation croisée entre les humanités et les sciences et technologies, cimentée par la recherche et l’innovation, va offrir de précieuses opportunités aux étudiants » Prof. Abdelhakim Artiba / septembre 2019.

Dès lors, l’Université favorise la fertilisation croisée entre les sciences et technologies et les humanités et propose des cursus pluridisciplinaires : formations polytechniques, insertion de modules polytechniques dans les cursus disciplinaires.
Aujourd’hui, l’établissement propose plus de 160 formations réparties au sein de trois établissements composantes :
l’Institut National des Sciences Appliquées Hauts-de-France
l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Valenciennes
l’Ecole Supérieure d’Art de Cambrai.
et deux composantes :
l’Institut Universitaire de Technologie
l’Institut Sociétés et Humanités.
La recherche à l’Université Polytechnique Hauts-de-France se développe au sein de 8 laboratoires.

Et 3 axes identitaires :

Transports, Mobilité et Systèmes urbains intelligents, sûrs et durables
Ingénierie pour la santé, le handicap et la silver autonomie
Création : Sciences, Arts et Industries (conception, écritures, imaginaires, représentations).

Descriptif du poste

Le/la Chargé(e) de communication a pour mission :

-        L’organisation d’événements et leur promotion ;

-        La création de supports de communication papier et/ou numériques et de matériel publicitaire.

Il/elle organise les événements de l’université et se charge tout particulièrement de :

- piloter les journées portes ouvertes de l’établissement ;

- et d’organiser la présence de l’établissement sur les salons « l’Etudiant » de Valenciennes et Lille. Pour cela, il/elle travaille en coopération avec le pôle Formation et Vie de l’Etudiant.

Il/elle accompagne les composantes et les services de l’université, mais aussi les étudiants dans leurs projets d’événementiels et de réalisation de supports de communication.

Il/elle est plus spécifiquement le point de contact référent du Pôle Formation et Vie de l’Etudiant pour la promotion de ses événements et la réalisation de supports, comme le catalogue des formations ou le U-guide.

En collaboration avec les membres de l’équipe, le cas échéant, il/elle contribue à la mise à jour des supports de communication, des actualités sur l’intranet, sur le site web, ainsi que sur les réseaux sociaux.

Il/elle gère le matériel publicitaire : rencontre des fournisseurs, proposition de nouveaux produits, gestion des commandes et des stocks.

Il/elle organise des actions de communication à destination du personnel.

Profil recherché

Compétences :

·       Savoir mener un projet dans sa globalité :

-        Pour un événement : plan d’action communication, rétroplanning, création de supports de communication, promotion préalable, mise en place de l’événement et installation, photographie, promotion post-événement, mesure des résultats ;

-        Pour un support de communication : brief, rétroplanning, rédaction, recherche iconographique, travail avec l’infographiste, devis et commande chez l’imprimeur, gestion de la livraison et de la diffusion du support, gestion des stocks.

·       Savoir échanger, créer du lien avec les services et les composantes, anticiper leurs besoins, veiller à la cohérence des actions menées.

·       Savoir et aimer travailler en équipe.

·       Maîtriser la photographie.

·       Maîtriser les réseaux sociaux et les bases de mise à jour de site web.

·       Manipulation des logiciels in design et illustrator souhaitée.

·       Expérience en communication interne appréciée.

Capacités :

·       Grand sens de l’organisation et du détail

·       Capacité d’écoute et de conseil

·       Autonomie

·       Polyvalence

·       Adaptabilité

·       Dynamisme

Niveau d'études minimum requis : Niveau II : Bac + 3 Licence, licence professionnelle

Information complémentaires

Formation et/ou expérience en communication indispensable

Merci d'adresser votre Cv et Lettre de motivation à recrutementrh@uphf.fr

Nature de l'emploi : Emploi ouvert aux titulaires et/ou aux contractuels

Syndicalement.

Dany

Ingénieur-e de recherche en production, traitement et analyse de données - Cat A

Université de Lille

Descriptif du poste

Concevoir, mettre en œuvre et coordonner tout ou partie de l’action 4 du Pôle pilote «100% IDT» et plus particulièrement la conception d’un dispositif de formation des acteurs de l’éducation inclusive – personnel Education national et médico-sociaux et la mesure des effets de ce dispositif. Cette action, centrée exclusivement sur les personnels de santé, médicosociaux et éducation nationale, vise à :

- Faire se rencontrer et se coordonner ces différents acteurs dans une logique de territoire apprenant (création d’un réseau autour du projet de l’enfant élève ; mise en synergie des expertises).

- Mettre en place une culture commune par la mise en place d’une formation conjointe et co-construite par les acteurs de la santé, médico-sociaux et de l’éducation (favoriser la connaissance et le croisement des différents projets et actions)

- Structurer l’offre conjointe de formation de ces différents acteurs (formation de formateurs, outils et ressources pédagogiques, FC-FI, ...)

L’ingénieur sera en charge de coordonner la conception du dispositif de formation, mettre en place un protocole de collecte et traitement de données sur les effets du dispositif de formation ; participer au choix, mobiliser et adapter les méthodes en sciences sociales en relation avec les problématiques du collectif de recherche.

Activités principales
-       Concevoir une démarche méthodologique et un protocole adaptés
-       Coordonner la conduite des opérations de production et de recueil : adapter les techniques aux particularités des matériaux (données, terrains, corpus...), assurer le bilan de collecte
-       Organiser le traitement des données et participer à l’analyse des résultats
-       Concevoir et organiser des bases de données ou des corpus
-       Rédiger des rapports annuels relatifs à l’action 4
-       Participer à l’organisation de manifestations scientifiques
-       Participer à la diffusion des protocoles et des résultats auprès de la communauté scientifique (publications, colloques, enseignements, formations, rapports de recherches…)
-       Transférer ses compétences dans le cadre d’actions de formation (formation continue, à la recherche, des étudiants)
-       Assurer une veille scientifique et méthodologique sur les méthodes et outils de traitement et d’analyse de données
-       Contribuer à la réflexion sur les techniques et les méthodes en sciences humaines et sociales
-       Participer ou animer des réseaux métiers
Activités associées
- Participer à l’animation scientifique générale du pôle par le biais du réseau des ingénieurs recrutés sur chaque action, des responsables d’action et sous la coordination de la responsable scientifique du Pôle afin de permettre à chaque IGR-E d’avoir une vue d’ensemble du projet au niveau de chaque action, contribuer à la synergie et au pilotage des actions à l'échelle académique
- Contribuer au rayonnement scientifique du pôle et en particulier au niveau national et international 

Descriptif de l'employeur

Dans le cadre de l’action « Territoires d’innovation pédagogique » du 3ème Programme d’investissement d’avenir (PIA 3), le projet « 100% IDT (Inclusion : un Défi, un Territoire, 2020-2030) » – porté par l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV) – compte parmi les 3 lauréats de l’appel à projets « Pôles pilotes de formation des enseignants et de recherche pour l’éducation ».
Cet appel à projets vise à répondre à l'enjeu majeur de la formation et, plus largement, du développement professionnel des enseignants des 1er et 2nd degrés, des personnels d'éducation et des formateurs de formateurs. L'objectif est de faciliter l'émergence de pôles organisés en réseau s'appuyant sur la mobilisation de l'ensemble des parties prenantes et acteurs de la réussite éducative (universités, établissements scolaires, services académiques…) autour de trois axes structurants :
- intensifier la recherche pluridisciplinaire de haut niveau consacrée à l'éducation ;
- s’assurer de la diffusion des résultats de la recherche afin d'irriguer la formation initiale et continue des personnels éducatifs ;
- faciliter l'expérimentation et la diffusion des pratiques pédagogiques adaptées dans les écoles, les collèges et les lycées constitués en réseaux, en lien étroit avec les services académiques.
Le projet de recherche « 100% IDT », financé par la Caisse des Dépôts, implique :
- 3 académies (Amiens, Lille et Normandie) ;
- 4 INSPÉ (Rouen, Caen, Lille et Amiens) ;
- 4 établissements d’enseignement et

Conditions particulières d'exercice

- Obligation de respecter le secret statistique ou professionnel dans le cadre législatif existant

- Déplacements en France et éventuellement à l’étranger

Profil recherché

Savoirs généraux, théoriques ou disciplinaires

Connaissance en sciences humaines et sociales (connaissance approfondie)

-       Langage de modélisation, manipulation et publication de données en sciences humaines (connaissance approfondie)

-       Méthodes et outils en production de données (connaissance approfondie)

-       Méthodes et outils en traitement et analyse des données (connaissance approfondie)

-       Systèmes de gestion de base de données (connaissance générale)

-       Environnement et réseaux professionnels (connaissance générale)

-       Cadre légal et déontologique (connaissance approfondie)

-       Archivage pérenne de données de recherche (application)

-       Langue anglaise : B2 (cadre européen commun de référence pour les langues)
Savoir-faire opérationnels/techniques

-       Savoir élaborer des outils de collecte (questionnaires, entretiens, études de cas, observations de terrain, monographies...)

-       Savoir exploiter une base de données (manipulation de données, extraction de données pertinentes, fusion de bases)

-       Savoir localiser, répertorier, analyser et critiquer les données (savoir statuer sur la pertinence des données ou des sources)

-       Connaître les normes de documentation de données

-       Savoir formaliser des techniques et des méthodes

-       Rédiger des rapports ou des documents

-       Techniques de présentation écrite et orale

-       Mettre en œuvre une démarche qualité

-       Élaborer un cahier des charges

Niveau d'études minimum requis : Niveau I : Bac + 8 Doctorat ou diplôme équivalent

Information complémentaires

Les candidatures CV et lettre de motivation sont à transmettre à candidature-biatss@univ-lille.fr en précisant la référence de l'offre : Poste en CDD

Diplôme exigé: Doctorat en sciences humaines

Nature de l'emploi : Emploi ouvert aux contractuels

Syndicalement.

Dany

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